
L’une le fait provenir du mot Yoruba Omo qui signifie fils et du mot Loko qui ferait référence à l'arbre Iroko qui est l’arbre sacré. C'est la version de Léa Maria Fonseca da Costa.
Dans la deuxième version, celle de Tancredo da Silva Pinto, ce serait le fils (omo) et oko qui est une ferme ou une zone rurale, en référence au fait qu'aux premiers temps de l'esclavage les cérémonies du culte omoloko se tenaient dans la forêt dans des endroits difficiles d’accès afin d’échapper aux répressions des colons.
Au début de l'époque coloniale (1884), le cœur du territoire Lunda a été divisée entre l'Angola portugaise, l'état libre du Congo du Roi Léopold II de Belgique (devenu le Congo Belge en 1908) et la Rhodésie du nord-ouest qui est devenue la Zambie.
La troisième version se rapporte au fils de l’Orisha Oko, divinité de l’agriculture, qui était vénéré pendant les nuits sans lunes par esclaves cultivant l’igname. Sans doute cette relation à la divinité agricole est-elle à l’origine de l’appellation « terreiro de roça » (cour de ferme) donnée aux lieux où les cultes sont effectués.
Une autre version, plus récente, attribut l’origine du nom au peuple Loko qui vivait dans l’arrière pays de la Sierra-Leone et était gouverné par le roi Farma. C'était un roi très puissant. Sa capitale était Lokoja située le long de la rivière Mitombo, un affluent de la rivière Benue, elle-même étant un affluent du grand fleuve Niger. Lokoja était proche du royaume des Yoruba. Les Lokos furent également appelés Lagos, Lândogo et Sosso. C'est en 1606 que l'on mentionne pour la première fois le nom de Loko. Ils vécurent jusqu'en 1917 en étant divisé en petites tribus le long des rivières Motombo, Benue et du fleuve Niger et le long de la côte de la Sierra Leone. En 1664, le fils du roi Farma fut baptisé avec le prénom du roi Philippe, ce qui démontre que le syncrétisme afro-catholique existait déjà en Afrique avant l'arrivée des esclaves au Brésil.
Ces tribus Loko appartenaient à un groupe ethnique majeur appelé les « Mane » qui ont été massivement déportés comme esclaves au Brésil. On pense que ce sont eux qui ont formé la nation omoloko.
Dans Rio de Janeiro, le métissage et l'influence du spiritisme français a mis en place un nouveau mouvement appelé Omolokô, propagé principalement par Tancredo da Silva Pinto. Il reste comme un exemple de la maison Okobalaye, fondée dans la ville de São Gonçalo, et le Centre Spirituel Saint Benoît, basé dans la rue du conseiller municipal Maurício de Souza, au numéro 97, à Engenhoca, Niterói, RJ, dirigé par le Père Matuazambi d'origine nago.
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