Macumba est un mot qui désigne à la fois un instrument de musique et la magie. C'était le nom utilisé pour désigner toutes les pratiques religieuses non-abrahamiques au Brésil au cours du XIXème siècle. Au XXe siècle, ces pratiques se sont réalignées dans ce qu'on appelle maintenant l'Umbanda et la Quimbanda.
Le terme "macumba" est devenu commun au Brésil et il est utilisé par les non-pratiquants comme un terme péjoratif signifiant « sorcellerie ».
Le terme "macumba" est devenu commun au Brésil et il est utilisé par les non-pratiquants comme un terme péjoratif signifiant « sorcellerie ».
La Macumba au Brésil
La Macumba est pratiquée au Brésil, en Argentine, au Paraguay et en Uruguay. Il semble y avoir une relation avec le concept du Boto (le marsouin d'eau douce trouvé dans le fleuve Amazone et ses affluents) ayant des capacités de changer de forme. Il serait capable d'apparaître sous la forme d'un mâle humain pour avoir des relations sexuelles avec des jeunes femmes. Cette croyance a été relevée dans plusieurs villages autochtones de l'Amérique le long de la rivière Amazone, du Rio Negro et du Rio Japurá. Elle se rapproche de la légende du Dorlis de la Martinique.
La Macumba est largement pratiquée dans tout le sud de l'Amérique du Sud. De nombreux praticiens continuent à pratiquer leurs religions traditionnelles (le christianisme, l'islam, le judaïsme, etc.), mais pratiquent également la Macumba.
Certains praticiens prétendent utiliser la Macumba pour infliger des dommages, des échecs financiers, la maladie et même la mort sur d'autres personnes pour des raisons diverses. En général, un chef spirituel de Macumba vous demandera une image de la personne sur laquelle la rétribution est demandée, avec le nom de la personne écrit au dos de la photo.
La Macumba est largement pratiquée dans tout le sud de l'Amérique du Sud. De nombreux praticiens continuent à pratiquer leurs religions traditionnelles (le christianisme, l'islam, le judaïsme, etc.), mais pratiquent également la Macumba.
Certains praticiens prétendent utiliser la Macumba pour infliger des dommages, des échecs financiers, la maladie et même la mort sur d'autres personnes pour des raisons diverses. En général, un chef spirituel de Macumba vous demandera une image de la personne sur laquelle la rétribution est demandée, avec le nom de la personne écrit au dos de la photo.
Comprendre les spécificités de la Macumba
Pour comprendre la spécificité de la Macumba par rapport aux autres des cultes afro-brésiliens il est nécessaire de bien situer le contexte historique. La Macumba est très souvent présentée comme un rituel de magie noire ou de sorcellerie, mais c'est bien plus que ça et la Macumba ne doit pas être confondue avec le Candomblé, l'Umbanda et la Quimbanda également pratiqués au Brésil.
Cette dernière forme de candomblé a réussi à intégrer les croyances amérindiennes, et en particulier le Catimbo. Ceci produit un candomblé « cabocle » (métissage entre indien et portugais), qui est imprégné des esprits indiens. Mais même si ces divinités cohabitent avec les esprits africains, il n'y a pas de mélange proprement dit car il existe des jours pour la vénération des Orishas et d'autres pour les esprits indiens.
La Macumba se situe donc entre le candomblé cabocle et l'Umbanda. Cette dernière ajoute le syncrétisme avec le spiritisme de Kardec.
Les origines africaines
Si le terme de candomblé est un mot générique au Brésil pour désigner toutes les pratiques religieuses d'origine africaines, il convient de distinguer les différents courants de candomblé par leur origine. Le candomblé Ketu concerne les croyances ayant pour origine le peuple yoruba du Nigéria. Le candomblé Vodun est rattaché aux croyances du Dahomey et ressemble au Vaudou haïtien. Pour finir, le candomblé bantou est celui qui vient du Congo et de l’Angola.Cette dernière forme de candomblé a réussi à intégrer les croyances amérindiennes, et en particulier le Catimbo. Ceci produit un candomblé « cabocle » (métissage entre indien et portugais), qui est imprégné des esprits indiens. Mais même si ces divinités cohabitent avec les esprits africains, il n'y a pas de mélange proprement dit car il existe des jours pour la vénération des Orishas et d'autres pour les esprits indiens.
Particularité de la Macumba
La Macumba, quant à elle, mélange au sein d'une même cérémonie les croyances africaines et indiennes. C'est ce qui en fait toute sa particularité. De plus, les esprits invoqués peuvent prendre possession d'un adepte d'une manière très violente. C'est cet état de possession qui a conduit la Macumba à être considérée comme une magie noire.La Macumba se situe donc entre le candomblé cabocle et l'Umbanda. Cette dernière ajoute le syncrétisme avec le spiritisme de Kardec.
Les Orixàs
Le nom « Orixa » est la version portugaise d’Orisha. Ce sont les esprits qui permettent de communiquer avec Dieu dans la tradition des Yorubas du Nigéria. On les retrouve dans la plupart des pratiques afro-américaines aussi bien en Amérique du Sud que dans les Antilles.
Dans la Macumba les Orixas sont le plus souvent invoqués pour apporter une aide dans la solution de problèmes.
Oxossi : celui de la réussite
Oxalà : pour gagner un procès
Omulù : invoqué pour la guérison (qu'elle soit mentale ou physique) et pour le désenvoûtement
Exù : permet de surmonter les obstacles
Oxum : pour les affaires de couple
Ogum : pour le travail, la chance
Dans la Macumba les Orixas sont le plus souvent invoqués pour apporter une aide dans la solution de problèmes.
Les principaux Orixas invoqués sont ceux-ci :
Xangô : l'Orixas de la justice.Oxossi : celui de la réussite
Oxalà : pour gagner un procès
Omulù : invoqué pour la guérison (qu'elle soit mentale ou physique) et pour le désenvoûtement
Exù : permet de surmonter les obstacles
Oxum : pour les affaires de couple
Ogum : pour le travail, la chance