Révolte et provoc
Pour autant, là où les satanistes fondamentalistes et amateurs vouent un culte à Satan, les gothics, les bikers et les métalleux se contentent de mobiliser l’image du Diable en tant que symbole culturel de provocation et de révolte. Cette différenciation entre le cultuel et le culturel permet de lever l’amalgame entre ces sous-cultures marginales et le courant sataniste, même si des liens en termes de recrutement et de prosélytisme peuvent être tissés. Il reste qu’au-delà de cet imaginaire sataniste aseptisé, il existe à juste titre une inquiétude latente et une peur compréhensive des familles et des responsables politiques à l’égard d’un phénomène qui présente, à bien des égards, des signes de dérives sectaires affirmées et qui n’est pas toujours sans conséquences, notamment pour des mineurs en grande difficulté sociale.Lire la suite ...