Définition du mot goral

Petits cailloux de divination
Plusieurs définitions divergent au sujet du mot « goral ». Dans la langue hébraïque ancienne ce mot à pour origine les cailloux qui étaient utilisés pour rendre la justice et prendre certaines décisions importantes. Il suffisait de lancer les cailloux et le hasard faisait les choses. Les grecs les utilisaient aussi. C'est pour cela que le mot, qui est en réalité « gowral », partage la même racine étymologique qu'un autre mot qui désigne la rudesse et la solidité, comme la pierre.

Le fait de lancer des cailloux pour prendre une décision correspondait à tirer au sort. C'est pour cela qu'un goral est devenu synonyme de « tirage au sort ». Dans le même ordre d'idées, ce peut également être un lot que la chance nous aura permis de gagner.

La chance et le hasard nous conduisent tout droit à la notion de destinée et de fatalité. On peut donc assimiler le mot goral à son équivalent indien de « Karma ».

Pourquoi aborder ce mot dans ce site ? Tout simplement parce qu'on retrouve ce mot 67 fois dans la Bible. Il mérite donc qu'on s'y intéresse d'un peu plus près.

 

Un confusion très courante

Le mot goral étant généralement traduit par « sort », beaucoup le prennent dans le sens de « jeter un sort » alors qu'il s'agit plus exactement d'un « tirage au sort », d'une « loterie ». Si on en revient purement à l'étymologie, jeter un sort signifie littéralement « avoir une action sur le destin » ou encore « forcer la main du destin ». Ca se tient ! D'ailleurs le mot « sortilège » partage la même racine. Il en est de même pour « sorcellerie » qui est la science de ceux qui maîtrisent le destin.

Même la Kabbale entretient cette confusion. Mais à travers cette dernière une autre définition voit le jour : un Goral serait une méthode utilisée pour découvrir les Secrets de Dieu pour tout ce qui concerne les problèmes humains (chance, maladie, richesse, ...). Il s'agirait donc d'une méthode de divination. Nous y reviendrons.

Pour finir, la définition du Goral en tant que « lot » ou « récompense » se mélange avec la notion d'offrande et de sacrifice. Il s'agit dans ce cas d'une récompense que l'on offre à une divinité.

On rencontre notamment cette notion dans la Bible. Dans le Lévitique 16-8 : « Aaron jettera le sort sur les deux boucs, un sort pour Yahvé et l'autre à Azazel. Aaron fera approcher le bouc sur lequel est tombé le sort pour l’Eternel, et il l’offrira en sacrifice pour l’expiation ».

On pourrait tout à fait lire ce passage comme ceci :

Aaron offrira les deux boucs en sacrifice, un bouc pour Yahvé et l'autre pour Azazel. Aaron fera approcher le bouc sur lequel est tombé le sort pour l’Eternel, et il l’offrira en sacrifice pour l’expiation.  

Le mot utilisé ici pour représenter à la fois « sacrifice » et « sort » est le mot « gowral ». C'est édifiant.


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Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le . Il est un peu ancien mais toujours d'actualité.