Le Dieu Baal

La cloche a toujours été un symbole pour représenter le soleil. En anglais, le mot cloche se dit « Bell ». C’est en réalité une dérivation du mot Baal qui était un Dieu-Roi qui régna sur terre au troisième millénaire avant Jésus-Christ. Dans les temps anciens, Baal était vénéré comme une divinité solaire et, à son honneur, les cymbales étaient construites. Le grand prêtre frappait la cymbale ou le Gong pour rassembler les fidèles pour les cérémonies.

Les cérémonies en l’honneur de Baal

Notez bien que le mot cymbale vient de la contraction Cym-Baal = symbole de Baal.

Les cymbales sont souvent confectionnées en cuivre, qui est un métal jaune, comme le soleil. Et les cymbales sont de forme ronde, comme l’astre de lumière. Toutes ces coïncidences nous poussent à penser que Baal était le dieu du soleil, le dieu du tonnerre et de la foudre, le roi des dieux.

Les procédures solennelles avec les cymbales ont évolué plus tard avec les cloches placées dans les clochers des églises, sonnant pour annoncer le service. En fait, si vous regardez une cloche d'église par en dessous, vous voyez le symbole de Baal : un cercle avec un petit rond au milieu.

L’œil d’horus est un symbole du dieu Baal

Lorsque vous regardez une cloche d’en haut, elle représente aussi le symbole original de Baal. Le plus ancien symbole du soleil sur la planète. Ce symbole est aussi représenté par un œil avec une pupille au milieu. C'est l’œil de Baal que les Égyptiens appelèrent l’œil d’Horus. L'iris d'un œil est un terme qui dérive de Isis, la déesse lunaire, la mère de Horus. Si vous êtes un adorateur de Baal, un bon élève, alors vous savez que le symbole Baal contient à la fois les aspects masculins et féminins. La lumière et l'obscurité.

Cette adoration bi-sexuée a été transposée dans la religion chrétienne avec Marie et Jésus. On sonne les cloches dans les églises mais en réalité c’est une reprise des cérémonies de l’Antiquité en l’honneur du dieu Baal.

Le porteur de lumière

Le Dieu du tonnerre - Baal
C'est toujours le même vieux culte du soleil. Avant la naissance du judaïsme et de son christianisme par alliance, les peuples du monde étaient des adorateurs du soleil. De l'Inde à l'Egypte, la connaissance du soleil et des étoiles était la base de la religion.

Les jours de la semaine portent les noms des astres (lune, mars, mercure, jupiter, vénus, saturne et di-manche, le jour du soleil). Dimanche est le jour du culte pour les Raëliens, Samedi, étant le jour de Saturne, le sabbat juif original. Un sabbat noir et un blanc.

Dans la Bible, Baal apparaît à plusieurs endroits. Dans le second livre des Rois il est question d’un dieu nommé Baal Zebub qui serait le patron de la ville d’Ekron. Dans les Gospels, Jésus aurait utilisé le pouvoir de Beelzebub pour expulser les démons. Les deux noms sont des déformations « Baal le prince » qui donnèrent plus tard « Belzébuth ».

En tant que Dieu du Soleil et de la foudre, Belzébuth, alias Baal, est le « porteur de lumière » : nom que l’on a donné à Lucifer, le Prince des Enfers. Lucifer et Belzébuth seraient ainsi une seule et même entité.

 

L’origine de l’enfer des chrétiens

Baal
Un jour, Baal a perdu un combat contre le dieu de la mort (Mot). Il dut descendre dans le monde souterrain, les abîmes qui hébergent des monstres, la terre des morts. Mais la fiancée de Baal, Anat, a réussi a tuer Mot dans une bataille. Baal était alors libre de revenir en surface, dans le monde des vivants. Il amena ses ancêtres morts avec lui afin qu’ils puissent prendre part à la grande fête célébrée pour son retour.

Ce mythe de Baal, revenu libre des enfers, a été perpétré par les fondateurs des États-Unis d’Amérique avec l’utilisation de la « Liberty Bell ». Cette cloche sonna, invitant les citoyens de Philadelphie à entendre la première lecture publique de la Déclaration d'Indépendance, par le Colonel John Nixon. Nous vous le rappelons, la cloche représente le dieu Baal. Il était tout naturel pour les familles de francs-maçons fondateurs de l’Amérique d’utiliser ce symbole rappelant le retour à la liberté du dieu solaire Baal (ou celui de Belzébuth revenant des enfers, de Lucifer de retour du monde souterrain).

 

La ville de Bâle en Suisse

Nul ne serait amené à penser que la ville de Bâle, en Suisse, tire son nom de la divinité Baal de l’Antiquité, s’il n’a jamais assisté au célèbre Carnaval de Bâle. Ce carnaval au caractère unique a d’ailleurs été inscrit au patrimoine mondial culturel immatériel de l’UNESCO.

Le Carnaval de Bâle commence par un défilé de lanternes fait appel à tous les masques et costumes traditionnels de la Commedia Dell'Arte. Mais il a de particulier une profonde symbolique glauque et morbide avec la présence de nombreux monstres venus directement des enfers.

Les défilés utilisent bien entendu abondamment les cymbales, les symboles de Baal, qui deviennent pour l’occasion les symboles de Bâle.


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