Quelques variantes

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Si cette contemplation se fait le soir, le scénario se déroule à rebours : le soleil sombre dans l'océan, le ciel crépusculaire s'assombrit, la nuit calme et sereine apaise mon mental. La pleine lune décroît, devient croissant puis disparaît. Au firmament, les étoiles et les planètes scintillent à pleins feux et animent l'eau de leurs reflets. Dans l'océan maternel et protecteur, la vie s'endort. Cette contemplation est incomparable pour préparer un sommeil heureux !


Il n'y a pas de contraintes à respecter

Cette inversion n'est pourtant pas obligatoire. Si cette « descente dans la nuit » ne convient pas, même le soir, il n'y a aucune objection à conserver le premier scénario ! Enfin, cette contemplation peut fort bien se faire au lit avant de s'assoupir. Dans ce cas, je la ferai couché sur le flanc (gauche de préférence) sous les couvertures : on est encore plus près de la position du fœtus que dans l'âsana du dessin. Elle lui serait donc, théoriquement, toujours préférable si elle n'était pas très inconfortable hors du lit.

Notez qu'il est d'ailleurs fort probable que j'aurai sombré dans le sommeil avant la fin de la contemplation, ce qui est, faut-il le dire, sans aucun inconvénient.


Source : André Van Lysebeth, « Tantra, le culte de la féminité » (1988)



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