L'accident du Nord 262

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Le Nord 262 est un bimoteur. Le vol n°44 F-RBOA de l'Armée de l'Air était parti de Villacoublay le 21 janvier 1971 à destination d'Orange. Il transportait 21 personnes civiles et militaires, dont 8 membres de l'Armée de l'Air, 6 membres de l'Etat-Major des armées et 7 hauts responsables du Commissariat à l'Energie Atomique qui se rendaient à une réunion confidentielle au CEA de Pierrelatte près d'Orange. L’avion s’est écrasé en bas du suc du Paradou, entre les cols de Mézilhac et des 4 Vios, au lieu-dit des Hubertes. Le Commissariat à l'Energie Atomique était décimé.


Voici la liste des passagers retrouvés :

Amiral Robert LANDRIN de l'Etat-Major des armées,
Ingénieur Général Edouard BILLION de l'Etat-Major des armées,
Général Jean Marc PINEAU de l'Etat-Major des armées,
Colonel Charles BIRCKEL de l'Etat-Major des armées,
Colonel Alain Rolland de CHAMBAUDOIN d'ERCEVILLE de l'Etat-Major des armées,
Capitaine de Corvette André BOUTEILLER du Ministère des Armées,
Jean GAUME du Commissariat à l'Energie Atomique,
Paul JOHANN du Commissariat à l'Energie Atomique,
Jean LABUSSIERE du Commissariat à l'Energie Atomique,
Hubert LEFEBVRE de LABOULAYE du Commissariat à l'Energie Atomique,
Jacques MABILE du Commissariat à l'Energie Atomique,
François RONTEIX du Commissariat à l'Energie Atomique,
Georges TIROLE du Commissariat à l'Energie Atomique,
Lieutenant Peirre CHAINTREAU, membre de l'équipage,
Adjudant Chef J. Mchel REIG, membre de l'équipage,
Adjudant Alain GAUDY, membre de l'équipage,
Sergent Chef J. Pierre BOUTIN, membre de l'équipage,
Elève Officier de Réserve Alain GIBLAN, membre de l'équipage,
Soldat Bertrand COURBIER, membre de l'équipage,
Adjudant Chef Jacques DEVILLE, Armée de l'Air,
Sergent Chef Claude TOUZEAU du GERMAS 15.060,
Un corps qui n'a jamais été identifié.

Les circonstances du crash

Les radars de la tour de contrôle avaient perdu le signal de l'appareil vers 9h40 après que ce dernier eut informé les aiguilleurs du ciel qu'il déviait de sa trajectoire initiale en raison de la météo calamiteuse ce jour là. Il y avait un épais brouillard et de fortes chutes de neige. On se serait cru en Suisse. L’alerte générale fut lancée. Elle a mobilisé trois hélicoptères et des dizaines de pompiers et gendarmes. Ce n'est que vers la fin de l'après-midi de ce jeudi que les premiers débris de l'appareil furent retrouvé. Il s'était écrasé contre un rocher à environ trois kilomètres de Mézilhac. La journée du lendemain verra une mobilisation de plus de 500 gendarmes et militaires, y-compris des chasseurs alpins, pour sécuriser le site et empêcher toute intrusion. Ce n'était pas pour aider les secours à localiser les corps et rassembler les effets personnels des victimes qui étaient éparpillés dans la montagne ; c'était avant tout pour tenter de récupérer les documents classés « secret défense » que les passagers transportaient.

Les rumeurs les plus folles se mirent à circuler et certains témoignages recueillit font mention d'une soucoupe volante qui aurait été vue par les habitants du village. Elle venait du Mont Mézenc et se dirigeait vers le Meygal. On n'a jamais sut les véritables causes de ce drame car l'enquête a conclus à un accident en raison du mauvais temps. Mais bien entendu tout ceci est classifié et certaines sources avaient avancé l'hypothèse d'un attentat ou même d'un sabotage. La présence d'un corps supplémentaire entretient le mystère. Serait-ce une « affaire Roswell » à la française avec un crash ayant eu lieu en l'air entre un avion militaire et une soucoupe volante et ce corps non identifié est-il celui d'un extraterrestre ? Toujours est-il qu'il n'a pas été conduit à la chapelle ardente installée dans l'hôtel de ville de Privas comme ce fut le cas de tous les autres corps.


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