La recherche scientifique sur le surnaturel et le psychisme

Electrodes
Le surnaturel, c'est-à-dire l'inexplicable, il nous entoure, il nous cerne. Voulez-vous quelques exemples ? Comment expliquer les pressentiments, les prémonitions ? Comment expliquer qu'en fixant du regard une personne dans le métro on parvienne à l'obliger à se tourner de notre côté ? Niera-t-on que vingt fois dans la rue, après avoir cru rencontrer telle personne et s'être aperçu de son erreur on la rencontre réellement quelques instants après ? Et ne vous est-il jamais arrivé de décrocher le téléphone pour appeler une personne et que celle-ci dise « allo ! » avant même que vous ayez composé le numéro ? Et que dire au sujet de cette sensation de « déjà vu » qu’on éprouve parfois en un endroit où jamais on n'est encore venu ?

Est-ce de simples coïncidences ? Des effets du hasard ? Des hallucinations ? Non ! Il s’agit simplement de faits inexpliqués quelque peu surnaturels. Du moins, nous les trouvons surnaturels par le fait que nous ne pouvons les expliquer.


 

Paresse ou recherche scientifique

La réponse est facile et présente cet avantage de donner prétexte à la paresse. Il est simple de dire qu’il s’agit de coïncidences et d’en rester là. Mais l’inconnu restera toujours inconnu si jamais personne ne l’explore. Les fous estiment, eux, que la plus petite bribe de lumière éclaire un sentier inconnu et ils s'y aventurent, sans se soucier des huées qui les suivent. A leur tour, ils demandent à leurs contradicteurs, si réellement ils estiment que la « sécrétion » du cerveau est identique aux autres sécrétions du corps ; s'ils peuvent affirmer qu'en dehors de la matière connue, il n'existe pas d'autres états, ne fût-ce que des dilutions au millionième et au cent millionième ; si, selon eux, le magnétisme ne seraient pas de la matière divisée en milliards de parties constituantes, et ils ajoutent en suivant les règles de la plus pure logique :

Pourquoi la pensée, pourquoi la force vitale ne seraient-elles pas une sublimation de la matière ? La pensée, le gaz, le minéral, ne seraient-ils pas des manifestations analogues, en quantités différentes, soumises à des contingences diverses ?  

Des différents états de la matière à la vie après la mort

En ses divers états, la matière est plus ou moins appréciable à nos sens, tellement moins que certains sont mêmes insaisissables. On sait maintenant que le spectre lumineux contient l’infrarouge et l’ultra-violet mais pourtant nos yeux ne peuvent voir ces couleurs. Il en serait de même pour certains états psychiques. Nous ne pouvons pas capter les pensées et encore moins les toucher, mais pourtant nous savons qu’elles existent.

Ceci nous mène à étudier les sens eux-mêmes et d’en faire des sujets et des instruments d'expérience. Ceci nous conduit à chercher à savoir si, développés soit par la nature, soit par la sélection, soit par l'exercice, les sens ne parviendraient pas à percevoir l'imperceptible et à suivre dans son évolution la matière jusqu'en ses sublimations les plus délicates. Ne serait-il pas possible un jour de voir et entendre la pensée ? Une autre grande question est de savoir si, comme tout l'indique, l'effort de la nature n'est pas épuisé, lorsque l'être humain s'est désagrégé. En clair : existe-t-il du résidu psychique après la mort clinique ? La vie se poursuit-elle après la mort ?

La force psychique qui sommeille en nous

Et s'il était prouvé d'ores et déjà que des constatations expérimentales, dans le sens le plus sévèrement étroit du moi, ont prouvé l'existence de la réalité d'une évolution psychique, faisant suite à l'évolution animale. S'il était démontré par les témoignages les plus éclatants que cette force psychique existe en nous, qu'elle se manifeste et que par conséquent en vertu de la loi de la conservation de l'énergie, elle doit continuer son évolution alors même que les organes matériels qu'elle anime pendant la vie ont été désorganisés par la mort !

Serait-il réellement possible que des savants, des hommes qui mettent leur orgueil à scruter audacieusement les secrets de la nature, reculassent devant le problème nettement posé, sous prétexte qu'on pourra les accuser de spiritualisme ou de charlatanisme, ou pire encore ?

Chose triste à dire, en cette voie, la France s'est laissée devancer. Nulle part peut-être les préjugés dits sociaux n'étaient plus puissants. Il y a bien eu quelques grands noms au XIXe siècle. Les travaux des Liébeault, des Charcot, des Dumonpallier, des Bernheim, des Luys, des Bérillon et de tant d'autres sont arrivés jusqu’à nous mais ne constituent pas une véritable révolution scientifique.

Au XXe siècle, pendant les affres de la guerre froide, nous savons que les chercheurs russes et américains ont menés quantités d’expériences sur le psychisme et en particulier la télépathie et la psychokinésie. Pendant ce temps là les chercheurs français se masturbaient l’esprit à des recherches futiles. Si Gustave Eiffel a fait graver sur une frise de sa Tour soixante-douze noms de scientifiques, ingénieurs ou industriels qui ont honoré la France de 1789 à 1889, où sont les noms des grands savants français du XXe siècle ? On peut juste retenir Marie Curie pour ses recherches sur les radiations et Roland Moreno, l’inventeur de la carte à puce.

La séparation du physique et du psychique

Il existe une frontière plus résistante que le Mur de Berlin : celle de la séparation du domaine matériel et psychique. Les choses de la nature sont soit étudiées sur le plan de la physique soit sur celui de la psy, mais jamais les deux en même temps. La psy recoupe aussi bien la psychologie, la psychiatrie et la philosophie, voire la religion.

Il faudrait reconnaître, proclamer même, les droits de l'investigateur, jusque dans les profondeurs de l'inconnu, de l’a peine entrevu. Il faut que soit étudiée dans toutes ses manifestations, si magiques qu'elles paraissent, la force existante et qui n'est pas la force matérielle, qui est douée de propriétés aussi différentes de celles que nous connaissons, que les propriétés de l'électricité sont différentes de celles du mortier.

Et comme l'électricité et le mortier se complètent et s'aident mutuellement, pour bâtir une maison par exemple, la force psychique, viendra donner un élan nouveau, décisif peut-être, à la vie terrestre.

Qu’est-ce que la magie ?

Le mot « magique » a été écrit plus haut. Qu’est-ce que ça recouvre réellement ?

La magie est l'utilisation intelligente des forces inconnues, dédaignées ou incomprises. Depuis des siècles, la Magie lutte contre l'intolérance et la persécution ; sans ses protestations, sans cesse renouvelées en dépit des bûchers, des tortures et des mépris, pas une découverte industrielle, utilitaire n'eût été faite.

L’inexplicable demande à être exploré pour être compris. La magie est tout bêtement l’utilisation de choses encore inexpliquées.

C'est à la Magie que sont dus tous les progrès de la physique et de la chimie, et en particulier à la science occulte de l’Alchimie.

La Magie fut toujours humanitaire et sociale. Elle a toujours travaillé pour le bien-être universel.

Longtemps persécutée, elle fut contrainte de ne livrer ses secrets qu'un à un. Elle n'en a plus conservé qu'un seul : celui de la force psychique. Mais c'est parce qu'elle en a quand même affirmé l'existence que la logique de l'idée en a imposé la recherche aux vrais savants.

La science lumineuse n'est faite que des débris de la science occulte !

Ce secret de la science psychique a-t-il été réellement surpris, a-t-on constaté scientifiquement cet état radiant de là matière humaine ?

Ici nous entrons en pleine Magie. Mais les Russes et les Américains doivent en savoir un peu plus que nous sur la question.



Jules Lermina


Toutes ces choses ont été révélées par Jules Lermina dans son livre « LA SCIENCE OCCULTE, Magie Pratique, RÉVÉLATION DES MYSTÈRES DE LA VIE & DE LA MORT » imprimé en 1890 à Paris.


 
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Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le , il y a moins d'un an.