La doctrine marcosienne est celle de Valentin revue et corrigée par son disciple Marc. Alors que pour Valentin le monde est créé par une succession de couples multipliant le principe premier, pour Marc, c’est au mot « Verbe » que revient la faculté créatrice. De la puissance des mots, les marcosiens déduisaient pouvoir, par leur intermédiaire, communiquer avec les esprits, faire des miracles en d’autres termes pratiquer la magie.
Les orgies qui leur sont attribuées semblent relever d’un dénigrement systématique de la part des Pères de l’église plus que de faits avérés. Les marcosiens admettaient l’ancien testament et une partie du nouveau. Ils donnaient le baptême avec de l’eau mêlée d’huile de baume.
Les orgies qui leur sont attribuées semblent relever d’un dénigrement systématique de la part des Pères de l’église plus que de faits avérés. Les marcosiens admettaient l’ancien testament et une partie du nouveau. Ils donnaient le baptême avec de l’eau mêlée d’huile de baume.
La prophétisation
Cette secte de gnostiques Valentinien, fondée par Marcus, a été combattue longuement par Irénée de Lyon (Haer. I, xii-xxiii). Dans le district de Lyon, la vallée du Rhône et en Espagne, ils ont continué d'exister jusqu'au quatrième siècle. Ils ont maintenu leur système Gnostique non seulement en théorie mais, formant des communautés Gnostiques. Ils étaient dépendants des pratiques Gnostiques.
Dans leurs conventicules, la prophétie était habituellement pratiquée. Non seulement les hommes mais aussi les femmes ont été invités par leurs dirigeants ou par tirage au sort à se lever dans la congrégation et à prophétiser. Le charabia incohérent qu'ils prononçaient était pris pour la voix de Dieu. Les femmes étaient également invitées à prononcer la formule eucharistique sur les éléments. Le vin était ensuite versé dans une tasse plus grande et par une astuce chimique ils le faisaient augmenter de volume. Irénée répète avec mépris que la secte était une affaire de femmes idiotes, ruinant leur âme et leur corps, et raconte que les femmes qui se sont repenties et sont retournées à l'Église ont avoué leur dégradation passée.
Dans leurs conventicules, la prophétie était habituellement pratiquée. Non seulement les hommes mais aussi les femmes ont été invités par leurs dirigeants ou par tirage au sort à se lever dans la congrégation et à prophétiser. Le charabia incohérent qu'ils prononçaient était pris pour la voix de Dieu. Les femmes étaient également invitées à prononcer la formule eucharistique sur les éléments. Le vin était ensuite versé dans une tasse plus grande et par une astuce chimique ils le faisaient augmenter de volume. Irénée répète avec mépris que la secte était une affaire de femmes idiotes, ruinant leur âme et leur corps, et raconte que les femmes qui se sont repenties et sont retournées à l'Église ont avoué leur dégradation passée.
La doctrine marcosienne
Le système marcosien était une variété dégradée de celui de Valentin. Il a conservé les 30 Æons, mais les a appelés « Grandeurs » et leur a donné des valeurs numériques. Il a gardé le mythe de la chute de Sophia mais l'a appelé une « Déficience Divine ». Elle était particulière par l'adaptation de la théorie des nombres de Pythagore au gnosticisme.
Les 30 Æons sont obtenus en additionnant les nombres de l'Ogdoad ensemble : 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 7 + 8 = 30. Le 6 est volontairement omis car c'est l'épisémon et non une lettre de l'alphabet grec habituel.
La chute de Sophia est clairement montrée par le fait que Lambda qui est égal à 30, ou l'ensemble complet des Grandeurs, n'est en réalité que la onzième lettre de l'alphabet, mais pour compenser cette carence, elle a cherché un époux et est ainsi devenu M (= Lambda).
L'épisémon, ou 6, est un nombre plein de puissance. Le nom Iesous se compose de six lettres, d'où le nom du Sauveur. Lorsque le Propateur, qui est le Monas, a voulu que l'Innommable soit prononcé, Il a prononcé la Parole qui a 4 syllabes et 30 lettres. La plénitude de la grandeur est de 2 tétrades, une décade et un dodécade (4 + 4 + 10 + 12 = 30); les 2 tétrades sont l'indicible, le silence, le père et la vérité suivis du logos, de la vie, de l'homme et de l'église. Ceux-ci forment l'Ogdoad.
Les sourdines de l'alphabet grec appartiennent au Père et à la Vérité (L'Innommable et le Silence, bien sûr, ne comptent pas); ceux-ci étant muets ne révèlent rien à l'homme. Les demi-mots appartiennent à la Parole et à la Vie, mais les voyelles à l'Homme et à l'Église, car à travers l'Homme, la voix a donné le pouvoir à tous.
Les 7 voyelles grecques traversent les sept cieux, qui chantent ainsi la Grande Doxologie en harmonie. Les nombres pairs sont des femmes, les nombres impairs des hommes, par l'union du premier d'entre eux, 2 3, a été engendré l'épisémon, ou 6, le nombre de notre salut.
G. Salmon fait bien remarquer que le système de Marcus est le plus sans valeur de tout ce qui est passé sous le nom de connaissance dans la littérature du deuxième siècle. Irénée est pratiquement notre seule autorité.
Source : https://www.newadvent.org/cathen/09649b.htm
Les 30 Æons sont obtenus en additionnant les nombres de l'Ogdoad ensemble : 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 7 + 8 = 30. Le 6 est volontairement omis car c'est l'épisémon et non une lettre de l'alphabet grec habituel.
La chute de Sophia est clairement montrée par le fait que Lambda qui est égal à 30, ou l'ensemble complet des Grandeurs, n'est en réalité que la onzième lettre de l'alphabet, mais pour compenser cette carence, elle a cherché un époux et est ainsi devenu M (= Lambda).
L'épisémon, ou 6, est un nombre plein de puissance. Le nom Iesous se compose de six lettres, d'où le nom du Sauveur. Lorsque le Propateur, qui est le Monas, a voulu que l'Innommable soit prononcé, Il a prononcé la Parole qui a 4 syllabes et 30 lettres. La plénitude de la grandeur est de 2 tétrades, une décade et un dodécade (4 + 4 + 10 + 12 = 30); les 2 tétrades sont l'indicible, le silence, le père et la vérité suivis du logos, de la vie, de l'homme et de l'église. Ceux-ci forment l'Ogdoad.
Les sourdines de l'alphabet grec appartiennent au Père et à la Vérité (L'Innommable et le Silence, bien sûr, ne comptent pas); ceux-ci étant muets ne révèlent rien à l'homme. Les demi-mots appartiennent à la Parole et à la Vie, mais les voyelles à l'Homme et à l'Église, car à travers l'Homme, la voix a donné le pouvoir à tous.
Les 7 voyelles grecques traversent les sept cieux, qui chantent ainsi la Grande Doxologie en harmonie. Les nombres pairs sont des femmes, les nombres impairs des hommes, par l'union du premier d'entre eux, 2 3, a été engendré l'épisémon, ou 6, le nombre de notre salut.
G. Salmon fait bien remarquer que le système de Marcus est le plus sans valeur de tout ce qui est passé sous le nom de connaissance dans la littérature du deuxième siècle. Irénée est pratiquement notre seule autorité.
Source : https://www.newadvent.org/cathen/09649b.htm
