Les exoplanètes

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Sara Seager scanne la galaxie. Mais elle ne s'intéresse pas à toutes les planètes. Elle cherche uniquement des mondes extraterrestres de premier ordre comme la Terre. Notre genre de planète préféré que nous recherchons toujours est une planète de type terrestre. C'est ce que nous appelons des exoplanètes. Ces planètes seraient composées principalement de roches et pourraient être plus grandes que la Terre. Nous avons vu des preuves de l'existence de planètes représentant de quelques à plusieurs fois la masse de la Terre, et nous pensons que ces planètes sont idéales pour la vie, si elles se trouvent dans la zone dite de « Goldilocks » (« zone habitable » en français). On appelle ces planètes également Goldilocks (« planètes boucles d'or » en français).


Ce nom mystérieux provient d'un conte de fées : Boucles d'or et les Trois Ours. Comme dans le conte de fées des trois ours, les astrophysiciens choisissent des planètes habitables comme Goldilocks choisit la bouillie. Loin de son soleil, la planète est trop froide. Trop proche, elle est trop chaude. Mais quelque part entre les deux, comme la Terre, elle pourrait avoir des conditions idéales pour la vie des extraterrestres.

Mais trouver ces planètes n'est pas facile. Le problème est que ces planètes sont juste à côté d’une étoile très très brillante. En fait, notre soleil est 10 milliards de fois plus lumineux que la Terre. C'est un nombre tout simplement énorme. Rechercher un jumeau de la Terre à côté d'une étoile semblable à un soleil revient à chercher une luciole à 10 cm d'un projecteur, et cette luciole et ce projecteur se trouvent à des milliers de kilomètres. C'est un travail laborieux, mais les résultats sont incroyables : des planètes potentiellement habitables sont découvertes tous les mois.

Comme celle-ci, à 20 années-lumière de la Terre : un monde avec un côté brûlant, l’autre gelé et une zone habitable tempérée entre les deux. Cette planète tourne autour d'une étoile naine rouge. Les extraterrestres pourraient profiter ici de la lumière du soleil et de la chaleur des Caraïbes. Les implications de ces découvertes sont ahurissantes.


Interview de Michaël Gillon sur TV5Monde, astrophysicien au FNRS en Belgique


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