Le Coran et la Création

Page d'un des plus anciens Corans
Page d'un des plus anciens Corans
Alors que le recul de l'autoritarisme chrétien a permis aux chercheurs de procéder impunément à des études critiques et objectives de la Bible, la même chose n'est encore qu'à ses débuts pour l'Islam. L'aura de perfection qui entoure le Coran, censé être l’œuvre de Dieu lui-même, empêche souvent les chercheurs d'étudier ce livre sereinement, sans risquer de subir la colère et la censure (ou pire) des musulmans les plus fanatiques.

Pourtant des musulmans du passé avaient osé critiquer les éditions du Coran et dénoncer les insertions, modifications et délétions qu'ils y avaient remarqué.

La personnalité de Mahomet reste également intouchable, tellement la tradition l'a idéalisé... pourtant de nombreux historiens musulmans du passé n'avaient pas hésité à rapporter fidèlement les aspects les plus troubles et inavouables de ce prophète.

Tout comme les autres religions, l'Islam a subi des modifications multiples et on n'en est qu'au début des découvertes.

Voyons maintenant un peu en détail les grossières erreurs qui se trouvent dans le Coran...


Le mythe de la création à partir de l'argile

Le Coran croit encore au vieux mythe de la création directe de l'homme à partir de l'argile :

Sourate 6, 2 :
C'est Lui qui vous a créés d'argile ; puis Il vous a décrété un terme, et il y a un terme fixé auprès de Lui. Pourtant, vous doutez encore !

Sourate 6, 98 :
Et c'est Lui qui vous a créés à partir d'un personne unique (Adam). Et il y a une demeure et un lieu de dépôt (pour vous.) Nous avons exposé les preuves pour ceux qui comprennent.

Inutile de préciser que l'on sait très bien maintenant que l'homme n'es pas apparu ainsi. La génétique montre que l'homme est un parent du chimpanzé. Ils descendent tous les deux d'un ancêtre commun.

De plus on a retrouvé le fossile de l'ancêtre de l'homme, l'Orrorrin turgenensis, en l'an 2000.



Tous les animaux sont bisexués

La sourate 13,3 prétend que tous les êtres vivants sont bisexués :

C'est Lui qui étendit la terre, qui y éleva les montagnes et forma les fleuves, qui a établi les deux sexes dans tous les êtres produits, qui ordonne à la nuit d’envelopper le jour. Certes, dans tout cela il y a des signes pour ceux qui réfléchissent.

Pourtant c'est faux puisque les bactéries sont asexuées. De plus, chez certains champignons, on trouve bien plus que deux sexes.

Tous les animaux vivent en communauté

La sourate 6, 38 prétend que tous les animaux vivent en communauté :

Nulle bête marchant sur terre, nul oiseau volant de ses ailes, qui ne soit comme vous en communauté. Nous n'avons rien omis d'écrire dans le Livre. Puis, c'est vers leur Seigneur qu'ils seront ramenés.

Mais c'est faux, on sait bien que de nombreux animaux vivent solitairement.

Et on ne peut pas prétendre que le Coran ne fait que généraliser sans entrer dans les détails. En effet : Il affirme bien « ne rien omettre ».

D'où provient le lait ?

La sourate 16, 66 s'imagine que le lait provient du sang et des excréments :

Il y a certes un enseignement pour vous dans les bestiaux : Nous vous abreuvons de ce qui est dans leurs ventres, - un produit extrait des excréments et du sang - un lait pur, délicieux pour les buveurs.

Inutile de préciser combien cette croyance est ridicule !

Le Coran décrit le développement de l'embryon

Certains prétendent que le Coran décrit le développement de l'embryon avec une exactitude scientifique ...

Sourate 22, 5 :
Ho, les gens ! Si vous êtes en doute au sujet de la résurrection, eh bien, c'est Nous qui vous avons créés de poussière, puis de sperme, puis de `alaqa, puis de chair, formée aussi bien qu'informe, - pour tout vous expliquer- et Nous déposons dans les matrices ce que Nous voulons, jusqu'à un terme dénommé ; puis Nous vous faisons sortir bébés pour qu'ensuite vous atteignez vos pleines forces. Tel d'entre vous est achevé ; tel d'entre vous est reconduit jusqu'au plus vil de l'âge de sorte qu'après avoir su il ne sait plus rien.

Sourate 23, 12-14 :
Et très certainement, Nous avons créé l'homme d'un choix d'argile, puis Nous en avons fait une goutte de sperme, dans un reposoir sûr, puis Nous avons fait du sperme un `alaqa ; puis de cet `alaqa Nous avons créé un mudghah (= "substance machée"); puis du mudghah, Nous avons créé des os ; puis Nous avons couvert ces os de chair. Ensuite, Nous l'avons transformé en une tout autre créature.

Sourate 40, 67 :
C'est Lui qui vous a créés de poussière, puis de sperme, puis de `alaqa ; puis Il vous fait sortir bébé pour qu'ensuite vous atteignez vos pleines forces et qu'ensuite vous deveniez vieux, - or tel parmi vous est achevé d'abord - et que vous atteignez un terme dénommé. Et peut-être comprendriez-vous ?

Sourate 75, 37-39 :
L'homme n'était-il pas une goutte de sperme, de semence semée ? Et ensuite un `alaqa tel que Dieu l'a créé puis arrangé, puis fait de lui le couple, le mâle et la femelle ?

Sourate 96, 1-2 :
Lis, par le nom de ton Seigneur qui a créé, qui a créé l'homme d'un `alaq...

Le mot « 'alaqa » est en général traduit par « grumeau de sang » ou « caillot de sang ». Il est pourtant évident qu'à aucun de ses stades l'embryon n'est un grumeau de sang.

Certains ont alors traduit ce mot par « sangsue », prétendant qu'au début l'embryon ressemblerait, effectivement, à une petite sangsue. Cependant on remarquera que l'embryon humain ne possède alors pas de forme vraiment spécifique : il ressemble à n'importe quel autre embryon animal ou à n'importe quel être vermiforme primitif. Alors pourquoi le comparer à une sangsue plutôt qu'à un autre animal ? De plus les sourates ne disent pas qu'il RESSEMBLE à un 'alaqa mais qu'il EST un 'alaqa. Et le mot 'alaqa semble même plus exactement désigner la MATIERE dont il est constitué. Hors on ne peut certainement pas dire que l'embryon humain SOIT une sangsue, ni qu'il soit CONSTITUE de sangsue !

D'autres ont alors prétendu que 'alaqa signifie « être accroché, être suspendu, coller, adhérer, pendre, être attaché ». Un 'alaqa serait donc une « adhérence », une « chose qui adhère » à l'utérus. Cependant aucun texte arabe n'a jamais utilisé ce mot avec ce sens.

De plus, les sourates ne décrivent pas correctement la chronologie du développement de l'embryon : Contrairement à ce qu'elles prétendent, les os apparaissent APRES la chair, et non pas AVANT. De plus à aucun stade on ne peut dire que l'embryon soit une « goutte de sperme ». C'est la une description qui montre l'ignorance totale du rôle de l'ovule. Et à aucun stade non plus l'embryon ne ressemble à une « substance mâchée ».

On remarquera d'ailleurs que, dans le Coran, la description du développement embryonnaire ressemble énormément (avec les mêmes erreurs) à celle qu'on retrouve dans les ouvrages du médecin grec Galien (antérieur à Mahomet).

Voici ce que Galien écrivait sur ce sujet :

Mais reprenons à nouveau la description à la première formation de l'animal, et afin de rendre notre description ordonnée et claire, divisons la création du fœtus en quatre périodes de temps. La première est celle dans laquelle, comme nous le voyons dans les avortements et les dissections, la forme du sperme a le dessus. A ce stade, même Hippocrate le merveilleux n'appelle pas la forme de l'animal un fœtus, comme nous l'avons entendu dans le cas du sperme vidé au sixième jour, il l'appelle toujours du SPERME.

Mais quand il a été empli de SANG, et que le cœur, le cerveau et le foie sont toujours inarticulés et informes, mais ont dès lors une certaine solidarité et une taille respectable, c'est la deuxième période ; la substance du fœtus a la forme de la chair et plus la forme du sperme. En conséquence, vous verriez qu'Hippocrate n'appelle plus cette forme 'sperme' mais, comme il a été dit, 'fœtus'.

La troisième période suit lorsque, comme il a été dit, il est possible de voir les trois parties principales clairement comme une sorte de détour, une silhouette en quelque sorte, de toutes les autres parties. Vous verrez la conformation des trois parties principales plus clairement, celle des parties de l'estomac plus faiblement, et bien plus, celle des membres. Plus tard ils forment des 'brindilles', comme le dit Hippocrate, indiquant par ce terme leur similarité avec des branches.

La quatrième et dernière période est au stade où toutes les parties des membres ont été différentiées, et à ce stade Hippocrate le merveilleux n'appelle plus le fœtus un embryon mais déjà un enfant ; ainsi lorsqu'il dit qu'il tressaute et bouge comme un animal déjà entièrement formé…(correspondant à la nouvelle création) Le temps est venu pour la nature d'articuler les organes précisément et d'amener toutes les parties à la formation finale. Ainsi elle FAIT CROITRE LA CHAIR SUR ET AUTOUR DES OS, et en même temps… elle crée à l'extrémité des os des ligaments qui les lient les uns aux autres,. Et sur toute leur longueur elle place autour d'eux de fines membranes appelées periostéales sur lesquelles elle fait croître la chair.

Conclusion : Le Coran n'a fait que plagier les livres de Galien. C'est pourquoi il contient des faits totalement dépassés par la science moderne.

Les plagiats des hadiths

Et on retrouve les mêmes plagiats dans les hadiths ...

Le Hadith 469 de Sahih Muslim dit :

D'après Oûmm Sulaim, J'interrogeai l'Envoyé d'Allah de ce que la femme doit faire si elle voit un songe érotique, tout comme l'homme. Si elle éjacule, répondit le Prophète, elle devra se laver. Eprouvant un peu de honte, je demandai au Prophète: Est-ce que la femme éjacule ? Oui, répliqua le Prophète, sinon grâce à quoi son enfant lui ressemblerait-il ? Le liquide émis par l'homme le sperme est épais et blanchâtre, tandis que celui de la femme est fluide et jaunâtre. La ressemblance (de l'enfant) dépend alors de celui des deux liquides qui atteint l'utérus le premier.

Ceci recopie simplement la croyance fausse d’Hippocrate qui veut que les hommes produisent du sperme mâle et les femmes produisent du sperme femelle :

Hippocrate p.320, 1 :
...les partenaires contiennent de même le sperme masculin et femelle. Voici un point: si le produit des deux partenaires est un sperme plus fort alors, un mâle est le résultat, tandis que si ils produisent une forme faible, alors une femelle est le résultat. Mais si un partenaire produit un genre de sperme, et l'autre un autre alors le sexe résultant est déterminé par celui qui règne par la quantité. En supposant que le sperme faible est beaucoup plus grand dans sa quantité que celle du sperme plus fort : alors le sperme plus fort est accablé et, étant mélangé au faible, a comme conséquence une femelle. Si au contraire le sperme fort est plus grand dans sa quantité que le faible, alors le faible est accablé, il a comme conséquence un masculin

Les erreurs historiques du Coran

Non seulement le Coran ne contient pas de connaissances scientifiques supérieures à celles des contemporains de Mahomet, non seulement le Coran renferme même de nombreuses erreurs scientifiques, mais en plus il contient également de nombreuses erreurs historiques.

Ainsi par exemples :

Le Coran, dans la sourate 9, 30, s'imagine que les Juifs croient qu'Uzayr (Ezra) est le fils de Dieu :

Les Juifs disent : Uzayr est fils d'Allah› et les Chrétiens disent : Le Christ est fils d'Allah. Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant eux. Qu'Allah les anéantisse ! Comment peuvent-ils s'écarter ainsi de la vérité ?

Cependant aucun juif n'a jamais prétendu ça, ce n'est pour eux qu'un prophète parmi d'autres. Alors d'où vient cette croyance coranique ?

Le Coran, dans la sourate 5,116, semble prétendre que Marie est une déesse pour les Chrétiens, et qu'elle fait partie de la Trinité :
... Ô Jésus, fils de Marie, est-ce toi qui as dit aux gens : 'Prenez-moi, ainsi que ma mère, pour deux divinités en dehors d'Allah ?' ...

Cela est absurde et certains pensent que le Coran a été influencé par une secte marianiste d'Arabie qui divinisait Marie : Les Collyridiens.

Il est possible aussi qu'on décèle ici l'influence des sectes judéo-chrétiennes (Nazaréens, Ebionites, etc...) sur le Coran. En effet, pour ces sectes, le Saint-Esprit était une entité féminine. On l'identifiait même parfois comme étant la mère spirituelle de Jésus, sa mère matérielle étant Marie.

Le Coran confond la vierge Marie avec la sœur de Moïse

Le Coran, dans la sourate 19, 27-28, confond la vierge Marie avec Myriam, sœur de Moïse :

Puis elle vint auprès des siens en le portant le bébé (Jésus). Ils dirent : O Marie, tu as fait une chose monstrueuse ! Sœur de Haroun, ton père n'était pas un homme de mal et ta mère n'était pas une prostituée.

Ce Haroun (Aaron) était le frère de Moïse et cette Marie était donc la sœur de Moïse ainsi que le démontrent ces passages de l'Ancien Testament :

Exode 15, 20 :
Marie, la prophétesse, sœur d'Aaron, prit à la main un tambourin, et toutes les femmes vinrent après elle, avec des tambourins et en dansant.

Nombres 26, 59 :
Le nom de la femme d'Amram était Jokébed, fille de Lévi, laquelle naquit à Lévi, en Égypte; elle enfanta à Amram : Aaron, Moïse, et Marie leur sœur.

La Marie citée dans cette sourate du Coran était donc la sœur de Moïse et d'Aaron et n'avait donc rien à voir avec la Marie mère de Jésus.

Cette confusion coranique est confirmée par la sourate 66, 12 :

De même, Marie, la fille d'Imran qui avait préservé sa virginité; Nous y insufflâmes alors de Notre Esprit (Jésus). Elle avait déclaré véridiques les paroles de son Seigneur ainsi que Ses Livres : elle fut parmi les dévoués.

Cet Imran est en fait Amram, le père de la Marie sœur d'Aaron et Moïse (et non pas de la Marie mère de Jésus) ainsi que nous l'avons vu dans Nombre 25, 59.

La confusion du Coran au sujet du personnage de Marie, mère de Jésus, et Marie, sœur de Moïse et d'Aaron, est donc totale.

Certains musulmans essaient de résoudre cette erreur en prétendant que « Sœur de Haroun » signifie « Descendante de Haroun ». Mais c'est faux : en arabe « sœur » n'est jamais un synonyme de « descendante ». C'est seulement « FILLE de Haroun » qui aurait pu avoir ce double sens.

Pour se tirer de leur embarras, certains musulmans ont donc inventé un hadith ad-hoc prétendant que les anciens Arabes pouvaient interpeller une personne en lui donnant le nom d'un de ses ancêtres célèbre. Pourtant on ne trouve nulle part la moindre trace de cette coutume.

Le combat de David contre Goliath dans le Coran

Le Coran, dans la sourate 2, 249-251, confond le combat de Gédéon contre Madian avec celui de David contre Goliath :

Puis au moment de partir avec les troupes, Talout (Saûl ou Gédéon) dit : Voici : Allah va vous éprouver par une rivière : quiconque y boira ne sera plus des miens; et quiconque n'y goûtera pas sera des miens; - passe pour celui qui y puisera un coup dans le creux de sa main. Ils en burent, sauf un petit nombre d'entre eux. Puis, lorsqu'ils l'eurent traversée, lui et ceux des croyants qui l'accompagnaient, ils dirent : Nous voilà sans force aujourd'hui contre Jalouth (Goliath) et ses troupes ! Ceux qui étaient convaincus qu'ils auront à rencontrer Allah dirent : Combien de fois une troupe peu nombreuse a, par la grâce d'Allah, vaincu une troupe très nombreuse ! Et Allah est avec les endurants.

Et quand ils affrontèrent Goliath et ses troupes, ils dirent : Seigneur ! Déverse sur nous l'endurance, affermis nos pas et donne-nous la victoire sur ce peuple infidèle.

Ils les mirent en déroute, par la grâce d'Allah. Et Dawoud (David) tua Jalouth (Goliath); et Allah lui donna la royauté et la sagesse, et lui enseigna ce qu'Il voulut.

Que l'on compare avec la version écrite dans Juges 7, 5-7 :

Et il fit descendre le peuple vers l’eau. Et l’Éternel dit à Gédéon : Quiconque lapera l’eau avec sa langue, comme lape le chien, tu le mettras à part, et aussi tous ceux qui se courberont sur leurs genoux pour boire.

Et le nombre de ceux qui lapèrent dans leur main en la portant à leur bouche, fut de trois cents hommes ; et tout le reste du peuple se courba sur ses genoux pour boire l’eau.

Et l’Éternel dit à Gédéon : Par les trois cents hommes qui ont lapé je vous sauverai, et je livrerai Madian en ta main ; mais que tout le peuple s’en aille, chacun en son lieu.

Le Coran et Pharaon

Le Coran, dans la sourate 28, 8, croit que Hamam était le ministre du Pharaon de l'exode :

Les gens de Pharaon le recueillirent (Moïse), pour qu'il leur soit un ennemi et une source d'affliction ! Pharaon, Haman et leurs soldats étaient fautifs.

Cependant on voit, dans le Livre d'Eshter, que Hamam vivait bien plus tard : Il était le ministre du roi perse Assuérius (Artaxerxes I ?)

Le Coran dit-il que Pharaon a été noyé ou qu'il a été sauvé ?

La sourate 17, 103 dit :

Pharaon voulut donc les expulser du pays. Alors Nous les noyâmes tous, lui et ceux qui étaient avec lui.

La sourate 28, 40 ajoute :

Nous le saisîmes donc, ainsi que ses soldats, et les jetâmes dans le flot. Regarde donc ce qu'il est devenu des injustes.

Mais la sourate 10, 90 donne une version contradictoire :

Et Nous fîmes traverser la mer aux Enfants d'Israël. Pharaon et ses armées les poursuivirent avec acharnement et inimité. Puis, quand la noyade l'eut atteint. il dit : Je crois qu'il n'y a d'autre divinité que Celui en qui ont cru les enfants d'Israël. Et je suis nombre des soumis. Allah dit : Maintenant ? Alors qu'auparavant tu as désobéi et que tu as été du nombre des corrupteurs ! Nous allons aujourd'hui épargner ton corps, afin que tu deviennes un signe à tes successeurs. Cependant beaucoup de gens ne prêtent aucune attention à Nos signes d'avertissement.

Pourtant il ne devrait pas y avoir de contradictions dans le Coran, car la sourate 4, 82 explique ceci :

Ne méditent-ils donc pas sur le Coran ? Si celui-ci venait d'un autre qu'Allah, on y trouverait sûrement une abondance de contradictions !

Certains musulmans essaient alors de résoudre cette contradiction en prétendant que Pharaon a bien été noyé mais que c'est seulement son cadavre qui a été sauvé de l'eau. Ça ressemble très fort à une explication ad-hoc.

Noé et Alexandre le Grand dans le Coran

Le Coran, dans la sourate 29, 13-14, croit que Noé a vécu 950 ans avant le déluge :

Et en effet, Nous avons envoyé Noé vers son peuple. Il demeura parmi eux mille ans moins cinquante années. Puis le déluge les emporta alors qu'ils étaient injustes.

En fait ces 950 ans correspondent à l'âge qu'avait Noé lorsqu'il est mort, selon la Genèse 9, 29 :

Tous les jours de Noé furent de neuf cent cinquante ans ; puis il mourut.

Dans le Coran, la sourate 18, 94-100 parle de Zul-Qarnayn / Dhoul'Qarneïn (Alexandre le grand) comme s'il était un musulman (ou du moins un suivant du Dieu unique) :

Ils dirent : O Zul-Qarnayn, les Yajujs et les Majujs (Gog et Magog) commettent du désordre sur terre. Est-ce que nous pourrons t'accorder un tribut pour construire une barrière entre eux et nous ?

Il dit : Ce que Mon Seigneur m'a conféré vaut mieux que vos dons. Aidez-moi donc avec force et je construirai un remblai entre vous et eux.
Apportez-moi des blocs de fer. Puis, lorsqu'il en eut comblé l'espace entre les deux montagnes, il dit : Soufflez ! Puis, lorsqu'il l'eut rendu une fournaise, il dit : Apportez-moi du cuivre fondu, que je le déverse dessus.

Ainsi, ils ne purent guère l'escalader ni l'ébrécher non plus.

Il dit : C'est une miséricorde de la part de mon Seigneur. Mais, lorsque la promesse de mon Seigneur viendra, Il le nivellera. Et la promesse de mon Seigneur est vérité.

Nous les laisserons, ce jour-là, déferler comme les flots les uns sur les autres, et on soufflera dans la Trompe et Nous les rassemblerons tous.
Et ce jour-là Nous présenterons de près l'Enfer aux mécréants,...

Pourtant tout le monde sait bien qu'Alexandre le grand était un Grec polythéiste. Il prétendait même être le fils du dieu Zeus et d'une mortelle !

En fait le Coran n'a fait que recopier le « Roman d'Alexandre  » du Pseudo-Callisthène, un ouvrage racontant plein d'histoires imaginaires et fantastiques sur Alexandre et qui le présentait comme un monothéiste :

... Et j'ai pensé à des moyens de les empêcher de sortir de ces grandes montagnes dans lesquelles ils s’étaient rendus. L’espace entre les grandes montagnes était de 46 aunes royales. A nouveau, de tout mon cœur j'ai prié la déité exaltée, et il a entendu ma prière. Et la déité exaltée a commandé aux deux montagnes et elles se sont déplacées et se sont rapprochées jusqu’à une distance de douze aunes et là j'ai fait des portes de cuivre larges de 12 aunes, et de 60 aunes de haut, et les ai enduites en dedans et en dehors de sorte que ni le feu ni le fer, ni aucun autre moyen ne devraient pouvoir détacher le cuivre ; puisque le feu s’éteindrait contre lui et que le fer se briserait. Dans ces portes, j'ai fait une autre construction de pierres, dont chacune était large de onze aunes, haute de 20 aunes, et profonde de 60 aunes. Et après avoir fait ceci j'ai fini la construction en appliquant un mélange d'étain sur les pierres (...) de sorte que personne ne puisse rien entreprendre contre les portes. Je les ai appelées les portes caspiennes. J’y ai enfermé Vingt-deux Rois ...

Abraham sauvé du brasier

Le Coran, dans la sourate 21, 68-71, croit que Dieu a sauvé Ibrahim (Abraham) du brasier ou le roi Nemrod l'avait jeté :

Il dirent : Brûlez-le (Ibrahim / Abraham). Secourez vos divinités si vous voulez faire quelque chose.
Nous dîmes : O feu, sois pour Ibrahim une fraîcheur salutaire.
Ils voulaient ruser contre lui, mais ce sont eux que Nous rendîmes les plus grands perdants.
Et Nous le sauvâmes, ainsi que Lot, vers une terre que Nous avions bénie pour tout l'univers.

Mais cette histoire d'Abraham sauvé d'un brasier n'est qu'une copie du Midrash Genèse Rabba chapitre 38 :

... Alors Nemrod lui dit : Tu (Abraham) parles bien. Mais moi je ne me prosterne que devant le feu, alors je te jetterai dans le feu et que ton Dieu vienne te sauver. Là se trouvait Haran (frère d'Abraham) qui était dans le doute. Il se dit : de deux choses l'une, si c'est Abraham qui triomphe, je serai du côté d'Abraham, si c'est Nemrod qui triomphe, je serai du côté de Nemrod. Lorsque Abraham sortit indemne de la fournaise, on demanda à Haran : De quel côté es-tu ? Il répondit : Du côté d'Abraham.

Et toute cette fable est construite sur la base d'un malentendu, une erreur de traduction.

Dans la Bible, dans Genèse 11, 31, il était écrit seulement qu'Abraham est sorti de la ville d'Ur en Chaldée :

... Et Térakh prit Abram son fils, et Lot, fils de Haran, fils de son fils, et Saraï, sa belle-fille, femme d’Abram, son fils ; et ils sortirent ensemble d’Ur des Chaldéens pour aller au pays de Canaan ; et ils vinrent jusqu’à Charan, et habitèrent là.

Un mauvais traducteur a confondu "UR" (qui est le nom de la ville) par "OR" (qui signifie "feu"). « Sorti de UR en Chaldée » est donc devenu « Sorti du FEU en Chaldée. »

Cette déformation a donc entrainé la création d'une légende où l'on voit le roi Nemrod de Chaldée faire jeter Abraham dans un brasier. Et le Coran n'a fait que recopier bêtement cette erreur.

Conclusion : dans son état actuel, le Coran ne montre aucune trace de connaissances transcendantes. Il affiche même une grande ignorance et une forte tendance à plagier les autres livres de son époque. Mais cela ne suffit pas pour le faire passer pour un ouvrage très intelligent.

Source : http://atil.ovh.org/noosphere/sciencecoran.php
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