En août 2017 l'Afrique du sud fut secouée par une sordide affaire de cannibalisme. Dans une province de l'est du pays, quatre sorciers ont été arrêtés pour le meurtre de quatre hommes au KwaZulu-Natal.
C'est l'un des inculpés qui s'est lui-même rendu à la police, expliquant qu'il en avait marre de manger de la chair humaine. Il a alors sorti de son sac la jambe et la main d’une femme et a conduit les policiers dans la maison d’un sorcier où ont été découverts d’autres restes humains non encore consommés mais méticuleusement découpés en morceaux.
Les anthropophages ne mangeaient apparemment pas les oreilles car les policiers en ont trouvé huit conservées dans des pots. Ceci laisse présager qu'ils n'en étaient pas à leur première victime.
De source non confirmée, on raconte aussi que les sorciers auraient déterré des cadavres fraichement mis en terre dans des cimetières pour récupérer des restes et les manger.
Cette histoire peut vous paraître hallucinante mais sachez qu'en Afrique du Sud, en Papouasie et dans d'autres régions du monde, ces pratiques de sorcellerie anthropophage sont assez courantes.
Obtenir de la puissance
Les sorciers cannibales feraient ça pour obtenir de la puissance, pour eux-mêmes ou pour leurs clients.
Ils ne faut pas s'imaginer que la chair humaine est mangée comme si c'était du poulet ou un rôti de bœuf lors d'un repas de fête. Ça se fait lors d'un rituel soigneusement orchestré.
L’objectif de cet article ne consiste pas à décrire ce rituel, comme si c'était une recette de cuisine vous expliquant comment préparer la viande humaine, mais plutôt à s'intéresser à ses effets magiques supposés. (oui, « supposés », car vous vous doutez bien que l'équipe de Dramatic n'a pas expérimenté le rituel... pas encore.)
Si certains scientifiques ou psychologues s'intéressent au vécu occasionné par cette pratique monstrueuse – pas au vécu des sorciers mais celui des victimes – nous pensons qu'on peut en faire rapidement le tour car les victimes étaient déjà mortes au moment du repas (du moins il faut l'espérer).
Tout d'abord on peut dire que les « invités » n'ont pas été pris au dépourvu ou forcés car c'était eux les demandeurs à la base. On s'imagine bien que les sorciers leur ont expliqué en quoi consistait le rituel et que leurs clients étaient parfaitement conscients des conséquences et les approuvaient.
Pour ce qui est du voisinage, qui était sans doute au courant des pratiques sorcières de ces individus, il n'y avait rien d'anormal car la sorcellerie anthropophage est une activité tout ce qu'il y a de plus normale des sorciers de ces régions. C'est un peu comme dans notre monde occidental ou personne ne s'étonne qu'une infirmière enfonce une longue seringue de métal dans les fesses de ses patients. En Chine, personne ne s'étonne non plus que des gens se fassent planter des aiguilles de partout sur le corps. Au Tibet il n'y a rien d'étonnant à ce que les moines, lors de transes, s'ouvrent le ventre, déposent leurs entrailles sur la table pendant un long moment avant de les remettre sagement en place et de rentrer chez eux.
Ce ne sont rien d'autre que des techniques éprouvées depuis sans doute des siècles. Si tout ceci est choquant pour nous, pour eux, c'est presque le quotidien. (Le mot « presque » est important car rappelez-vous que l'on parle de cannibalisme.)
Ils ne faut pas s'imaginer que la chair humaine est mangée comme si c'était du poulet ou un rôti de bœuf lors d'un repas de fête. Ça se fait lors d'un rituel soigneusement orchestré.
L’objectif de cet article ne consiste pas à décrire ce rituel, comme si c'était une recette de cuisine vous expliquant comment préparer la viande humaine, mais plutôt à s'intéresser à ses effets magiques supposés. (oui, « supposés », car vous vous doutez bien que l'équipe de Dramatic n'a pas expérimenté le rituel... pas encore.)
Si certains scientifiques ou psychologues s'intéressent au vécu occasionné par cette pratique monstrueuse – pas au vécu des sorciers mais celui des victimes – nous pensons qu'on peut en faire rapidement le tour car les victimes étaient déjà mortes au moment du repas (du moins il faut l'espérer).
Tout d'abord on peut dire que les « invités » n'ont pas été pris au dépourvu ou forcés car c'était eux les demandeurs à la base. On s'imagine bien que les sorciers leur ont expliqué en quoi consistait le rituel et que leurs clients étaient parfaitement conscients des conséquences et les approuvaient.
Pour ce qui est du voisinage, qui était sans doute au courant des pratiques sorcières de ces individus, il n'y avait rien d'anormal car la sorcellerie anthropophage est une activité tout ce qu'il y a de plus normale des sorciers de ces régions. C'est un peu comme dans notre monde occidental ou personne ne s'étonne qu'une infirmière enfonce une longue seringue de métal dans les fesses de ses patients. En Chine, personne ne s'étonne non plus que des gens se fassent planter des aiguilles de partout sur le corps. Au Tibet il n'y a rien d'étonnant à ce que les moines, lors de transes, s'ouvrent le ventre, déposent leurs entrailles sur la table pendant un long moment avant de les remettre sagement en place et de rentrer chez eux.
Ce ne sont rien d'autre que des techniques éprouvées depuis sans doute des siècles. Si tout ceci est choquant pour nous, pour eux, c'est presque le quotidien. (Le mot « presque » est important car rappelez-vous que l'on parle de cannibalisme.)
Le repas des sorciers
Le repas des sorciers ne consiste pas à manger de la chair humaine pour de vrai. C'est essentiellement symbolique. La première chose consiste à séparer l'être humain de son double qui contient les énergies vitales. Le sorcier se l'approprie jusqu'au décès de la victime (car sans l'énergie vitale il n'y a qu'une seule issue possible).
La seconde étape est le festin en lui-même, pendant lequel plusieurs sorciers se réunissent pour manger symboliquement la chair de la victime. Il faut bien noter l'importance du mot « symboliquement » car il est extrêmement rare qu'ils le fassent pour de vrai, tout simplement parce que le double de la victime n'est pas fait de chair mais d'énergie vitale. Pour vous en assurer vous pouvez déterrer le cadavre de la victime pour constater qu'il est la plupart du temps comme il a été placé lors des funérailles.
Il existe plusieurs théories pour expliquer le concept de cette nourriture symbolique. Les superstitions et les croyances font que le peuple s'imagine que les sorciers se réunissent pendant la nuit autour de la tombe de la victime. Ils arriveraient, en se mettant à plusieurs, à faire remonter par leur magie le corps de la victime. Le cadavre est alors ramené à la vie en lui restituant ses forces vitales (son âme) qui avaient été conservées par le sorcier (sous forme de son double). Mais ce n'est pas pour en faire un zombie... loin de là ! C'est pour mieux le tuer d'une véritable mort. Le cadavre est ensuite disséqué et mangé.
D'autres théories prétendent que c'est uniquement le double de la victime, c'est-à-dire son âme, qui se trouve en présence des sorciers ; le corps restant sagement dans sa tombe. Toujours pendant la nuit, le double est alors amené et tué par les sorciers en vue d'un « repas mystique ».
La seconde étape est le festin en lui-même, pendant lequel plusieurs sorciers se réunissent pour manger symboliquement la chair de la victime. Il faut bien noter l'importance du mot « symboliquement » car il est extrêmement rare qu'ils le fassent pour de vrai, tout simplement parce que le double de la victime n'est pas fait de chair mais d'énergie vitale. Pour vous en assurer vous pouvez déterrer le cadavre de la victime pour constater qu'il est la plupart du temps comme il a été placé lors des funérailles.
Il existe plusieurs théories pour expliquer le concept de cette nourriture symbolique. Les superstitions et les croyances font que le peuple s'imagine que les sorciers se réunissent pendant la nuit autour de la tombe de la victime. Ils arriveraient, en se mettant à plusieurs, à faire remonter par leur magie le corps de la victime. Le cadavre est alors ramené à la vie en lui restituant ses forces vitales (son âme) qui avaient été conservées par le sorcier (sous forme de son double). Mais ce n'est pas pour en faire un zombie... loin de là ! C'est pour mieux le tuer d'une véritable mort. Le cadavre est ensuite disséqué et mangé.
D'autres théories prétendent que c'est uniquement le double de la victime, c'est-à-dire son âme, qui se trouve en présence des sorciers ; le corps restant sagement dans sa tombe. Toujours pendant la nuit, le double est alors amené et tué par les sorciers en vue d'un « repas mystique ».
Comment en sont-ils arrivés à manger de la chair humaine ?
Il est connu que les animaux ressentent certaines choses plus que les humains. Ces repas mystiques sont notamment perçus par les chiens qui n'ont cesse d'aboyer pendant une bonne partie de la nuit. Ceci peut parfois attirer des curieux qui sont alors contraints de rester pendant toute la durée de la cérémonie et de participer au repas.
Dans la croyance africaine c'est l'âme qui anime le corps. Elle est considérée comme le souffle de la vie. Pour faire sortir cette âme il faut procéder au rituel de l'éventrement. Symboliquement, pour représenter l'être humain, c'est souvent un animal qui est sacrifié (un agneau ou une chèvre généralement). Et c’est ce corps qui sera mangé. Le corps de l'animal est symboliquement insufflé du « double » de la victime humaine puis sacrifié. Certaines parties ne sont pas mangée car le double investit plus particulièrement le tronc. Les pattes et les oreilles sont simplement coupées. Le ventre est vidé de ses viscères, le corps dépecé et la chair est mangée. Pour la tête, un traitement spécial peut lui être réservée.
Celui qui entreprend cet acte de sorcellerie rembourse de cette façon ses dettes envers les autres sorciers. Il distribue les morceaux de chair autour de lui et il pourra en exiger ultérieurement le remboursement en temps et en heure. Avant l'aube, chaque sorcier s'en retourne chez lui en emportant un morceau du festin.
Il arrive que le sacrifice soit fait non d'un animal mais d'un véritable être humain. Parfois ce sont les curieux qui se sont fait surprendre qui en sont les victimes. Il peut également s'agir d'êtres humains pour toute autre raison. Les témoignages n'arrivent pas facilement car les badauds sont enrôlés de force dans la confrérie des sorciers et respectent un secret gardé aussi surement qu'une pierre tombale.
Dans la croyance africaine c'est l'âme qui anime le corps. Elle est considérée comme le souffle de la vie. Pour faire sortir cette âme il faut procéder au rituel de l'éventrement. Symboliquement, pour représenter l'être humain, c'est souvent un animal qui est sacrifié (un agneau ou une chèvre généralement). Et c’est ce corps qui sera mangé. Le corps de l'animal est symboliquement insufflé du « double » de la victime humaine puis sacrifié. Certaines parties ne sont pas mangée car le double investit plus particulièrement le tronc. Les pattes et les oreilles sont simplement coupées. Le ventre est vidé de ses viscères, le corps dépecé et la chair est mangée. Pour la tête, un traitement spécial peut lui être réservée.
Celui qui entreprend cet acte de sorcellerie rembourse de cette façon ses dettes envers les autres sorciers. Il distribue les morceaux de chair autour de lui et il pourra en exiger ultérieurement le remboursement en temps et en heure. Avant l'aube, chaque sorcier s'en retourne chez lui en emportant un morceau du festin.
Il arrive que le sacrifice soit fait non d'un animal mais d'un véritable être humain. Parfois ce sont les curieux qui se sont fait surprendre qui en sont les victimes. Il peut également s'agir d'êtres humains pour toute autre raison. Les témoignages n'arrivent pas facilement car les badauds sont enrôlés de force dans la confrérie des sorciers et respectent un secret gardé aussi surement qu'une pierre tombale.
Ils ont été mangés par des sorciers
Les croyances de ces communautés d'Afrique ou d'ailleurs veulent que ceux qui sombrent dans la folie aient vu leur double être dévoré par un sorcier. Les gens ont l'habitude de dire, en parlant d'un fou :
Cette personne a été mangée par un sorcier
Beaucoup de gens attribuent leurs échecs professionnels ou sociaux à de la sorcellerie. La sorcellerie est quelque chose de très redoutée et on peut supposer qu'elle existe réellement pour faire peur à autant de gens. Pour certains peuples, elle existe au quotidien et fait partie de la vie, et cela très concrètement.
Cette personne a été mangée par un sorcier
Beaucoup de gens attribuent leurs échecs professionnels ou sociaux à de la sorcellerie. La sorcellerie est quelque chose de très redoutée et on peut supposer qu'elle existe réellement pour faire peur à autant de gens. Pour certains peuples, elle existe au quotidien et fait partie de la vie, et cela très concrètement.