Le Dhammapada est l'un des plus anciens textes bouddhiques qui soient conservés de nos jours. Il se compose de vingt-six chapitres dont le premier s'intitule : les versets conjugués.
Voici ces versets retranscrits ici, accompagnés d'explications (tout à fait personnelles) vous permettant de bien les comprendre. Certains versets sont rassemblés pour former un ensemble de douze commandements, car douze c'est le nombre de mois dans une année et ça en jette plus que s'ils avaient été au nombre de dix-sept ou de vingt (ce qu'ils sont en réalité).
Voici ces versets retranscrits ici, accompagnés d'explications (tout à fait personnelles) vous permettant de bien les comprendre. Certains versets sont rassemblés pour former un ensemble de douze commandements, car douze c'est le nombre de mois dans une année et ça en jette plus que s'ils avaient été au nombre de dix-sept ou de vingt (ce qu'ils sont en réalité).
01 - Le mental est l'avant-coureur des conditions, le mental en est le chef. Les choses sont façonnées par le mental. Si, avec un mental impur, quelqu'un parle ou agit, alors la douleur le suit comme l'ombre suit le passant ou comme la roue suit le sabot du bœuf.
Si, avec un mental pur, quelqu'un parle ou agit, alors le bonheur le suit comme l'ombre qui jamais ne le quitte.
Explications : à noter que les mots « mental » et « homme » sont issus de la même racine dans la langue de Bouddha. Les français ont un proverbe qui est :
Celui qui sème le vent récolte la tempête.
02 - « Il m'a maltraité, il m'a battu, il m'a vaincu, il m'a volé. » La haine de ceux qui chérissent de telles pensées n'est pas apaisée.
La haine de ceux qui ne chérissent pas de telles pensées est apaisée.
La vie est faite de hauts et de bas. Bouddha nous propose de voir les choses telles qu'elles sont réellement et non selon nos concepts personnels. Car selon nos propres désirs, le pauvre voudrait être riche, le riche voudrait être puissant, le puissant désire la sagesse, le sage souhaite la libération, ... En clair : il ne faut avoir aucun désir pour ne jamais avoir de regret.
03 - Par le moi seulement, le mal est fait. Il est né du moi, causé par le moi. Jamais la haine n'éteint les haines en ce monde. Par l'amour seul les haines sont éteintes. C'est une ancienne loi.
Bouddha nous enseigne ici qu'il ne faut pas toujours penser à soi mais au contraire penser aux autres. Le « Moi » devrait être éradiqué de ce monde pour vivre mieux. C'est la négation du Soi et non l'élévation du Soi.
04 - Les autres ne connaissent pas qu'ici nous périssons. Ceux qui le savent en ont leurs querelles apaisées.
Un petit rappel pour ne pas oublier que notre passage sur Terre n'est qu'éphémère. Il ne faut donc pas s'attacher au confort matériel que nous pourrions avoir dans cette vie. C'est ce qu'il y a de plus stupide dans le bouddhisme car en suivant ce concept nous en serions toujours à l'âge de pierre.
05 - Celui qui demeure contemplant le plaisant, avec des sens non contrôlés, immodéré en nourriture, paresseux, inerte, celui-là, en vérité, Mâra le renversera comme le vent renverse un arbre frêle. Au contraire, celui qui demeure contemplant le déplaisant, avec des sens bien contrôlés, modéré en nourriture, avec confiance et effort soutenu, Mâra ne peut le renverser comme le vent ne peut renverser une montagne de roc.
Ceci nous rappelle la fable de la cigale et la fourmi et tout son symbolisme. L'insouciance, les dépenses inconsidérées et le plaisir mènent à la perte alors que le travail et l'économie nous rendent fort pour affronter l'avenir. On retrouve un peu les mêmes notions dans le protestantisme tel qu'il est encore pratiqué en Suisse.
06 - Celui qui, non sans souillures, dénué de contrôle de soi-même et d'essentialité, porterait la robe ocre des moines, n'en serait pas digne. Alors que celui qui a vomi toutes les souillures, qui est bien établi dans les règles morales, pourvu du contrôle de soi-même et d'essentialité, est vraiment digne de porter la robe.
C'est à nouveau un proverbe que nous inspire cette pensée de Bouddha :
07 - Dans ce qui n'est pas essentiel, ils voient l'essentiel, dans l'essentiel, ils voient le sans-essence. Ceux qui demeurent dans le champ des idées fausses, jamais n'arrivent à l'essentiel.
Ce qui est essentiel, ils le connaissent comme essentiel, ce qui est sans-essence, ils le connaissent comme tel. Ceux qui demeurent dans le champ des idées justes, arrivent à l'essentiel.
Un petit peu de pragmatisme ne fait pas de mal. Il faut faire la part des choses et accorder à toute chose sa juste valeur. La vraie question est : l'important c'est quoi ?
08 - De même que la pluie pénètre dans une maison au mauvais chaume, le désir pénètre un cœur non entraîné. De même que la pluie ne pénètre pas dans une maison au chaume en bon état, le désir ne pénètre pas dans un cœur bien entraîné.
Donc, il faut s'entrainer. Mais s'entrainer à quoi ? S'entrainer à refouler tout désir. Le désir est synonyme de mal. On doit se contenter de ce qu'on a et ne rien vouloir de plus.
10 - Il se lamente dans cette vie, après cette vie il se lamente. Dans tous les mondes celui qui fait le mal se lamente. "J'ai fait le mal", ainsi se lamente-t-il, allé vers les états misérables.
Il est joyeux dans cette vie, il est joyeux après cette vie. Dans tous les mondes celui qui fait le bien est joyeux. "J'ai fait le bien", encore plus est-il joyeux, allé vers les états heureux.
Voici bel et bien la confirmation de ce qui a été dit plus haut. C'est tellement important que Bouddha éprouve le besoin de le répéter avec d'autres mots.
11 - Quoiqu'il récite beaucoup les textes, il n'agit pas en accord avec eux. Cet homme inattentif est comme un gardien de troupeaux qui surveille le troupeau d'un autre. Il n'a aucunement part aux béatitudes de l'ascète.
C'est une paraphrase pour dire « faites ce que je dit, ne faites pas ce que je fais ». Car il faut bien l'avouer, Bouddha se mêle des affaires d'autrui et il se présente comme un berger alors qu'il nous dit justement de ne pas surveiller le troupeau d'un autre et de s'occuper de ses propres affaires avec sa conscience.
12 - Quoiqu'il récite peu les textes, il agit en accord avec le Dhamma. Et se défaisant du plaisir sensuel, de la haine et de l'ignorance, connaissant selon la vérité, avec un cœur totalement libre, ne s'attachant à rien ici et après : il prend part aux béatitudes de l'ascète.
C'est donc la voie à suivre d'après les 12 commandements de Bouddha.
Mais on ne peut s'empêcher de repenser à ce qui vient d'être dit plus haut :
Faites ce que je dit, ne faites pas ce que je fais
A vous de voir ce qu'il faut faire ...
Si, avec un mental pur, quelqu'un parle ou agit, alors le bonheur le suit comme l'ombre qui jamais ne le quitte.
Explications : à noter que les mots « mental » et « homme » sont issus de la même racine dans la langue de Bouddha. Les français ont un proverbe qui est :
Celui qui sème le vent récolte la tempête.
02 - « Il m'a maltraité, il m'a battu, il m'a vaincu, il m'a volé. » La haine de ceux qui chérissent de telles pensées n'est pas apaisée.
La haine de ceux qui ne chérissent pas de telles pensées est apaisée.
La vie est faite de hauts et de bas. Bouddha nous propose de voir les choses telles qu'elles sont réellement et non selon nos concepts personnels. Car selon nos propres désirs, le pauvre voudrait être riche, le riche voudrait être puissant, le puissant désire la sagesse, le sage souhaite la libération, ... En clair : il ne faut avoir aucun désir pour ne jamais avoir de regret.
03 - Par le moi seulement, le mal est fait. Il est né du moi, causé par le moi. Jamais la haine n'éteint les haines en ce monde. Par l'amour seul les haines sont éteintes. C'est une ancienne loi.
Bouddha nous enseigne ici qu'il ne faut pas toujours penser à soi mais au contraire penser aux autres. Le « Moi » devrait être éradiqué de ce monde pour vivre mieux. C'est la négation du Soi et non l'élévation du Soi.
04 - Les autres ne connaissent pas qu'ici nous périssons. Ceux qui le savent en ont leurs querelles apaisées.
Un petit rappel pour ne pas oublier que notre passage sur Terre n'est qu'éphémère. Il ne faut donc pas s'attacher au confort matériel que nous pourrions avoir dans cette vie. C'est ce qu'il y a de plus stupide dans le bouddhisme car en suivant ce concept nous en serions toujours à l'âge de pierre.
05 - Celui qui demeure contemplant le plaisant, avec des sens non contrôlés, immodéré en nourriture, paresseux, inerte, celui-là, en vérité, Mâra le renversera comme le vent renverse un arbre frêle. Au contraire, celui qui demeure contemplant le déplaisant, avec des sens bien contrôlés, modéré en nourriture, avec confiance et effort soutenu, Mâra ne peut le renverser comme le vent ne peut renverser une montagne de roc.
Ceci nous rappelle la fable de la cigale et la fourmi et tout son symbolisme. L'insouciance, les dépenses inconsidérées et le plaisir mènent à la perte alors que le travail et l'économie nous rendent fort pour affronter l'avenir. On retrouve un peu les mêmes notions dans le protestantisme tel qu'il est encore pratiqué en Suisse.
06 - Celui qui, non sans souillures, dénué de contrôle de soi-même et d'essentialité, porterait la robe ocre des moines, n'en serait pas digne. Alors que celui qui a vomi toutes les souillures, qui est bien établi dans les règles morales, pourvu du contrôle de soi-même et d'essentialité, est vraiment digne de porter la robe.
C'est à nouveau un proverbe que nous inspire cette pensée de Bouddha :
L'habit ne fait pas le moine.
Il faut mériter quelque chose pour en être digne. 07 - Dans ce qui n'est pas essentiel, ils voient l'essentiel, dans l'essentiel, ils voient le sans-essence. Ceux qui demeurent dans le champ des idées fausses, jamais n'arrivent à l'essentiel.
Ce qui est essentiel, ils le connaissent comme essentiel, ce qui est sans-essence, ils le connaissent comme tel. Ceux qui demeurent dans le champ des idées justes, arrivent à l'essentiel.
Un petit peu de pragmatisme ne fait pas de mal. Il faut faire la part des choses et accorder à toute chose sa juste valeur. La vraie question est : l'important c'est quoi ?
08 - De même que la pluie pénètre dans une maison au mauvais chaume, le désir pénètre un cœur non entraîné. De même que la pluie ne pénètre pas dans une maison au chaume en bon état, le désir ne pénètre pas dans un cœur bien entraîné.
Donc, il faut s'entrainer. Mais s'entrainer à quoi ? S'entrainer à refouler tout désir. Le désir est synonyme de mal. On doit se contenter de ce qu'on a et ne rien vouloir de plus.
09 - Il s'afflige dans cette vie, il s'afflige après cette vie. Dans tous les mondes celui qui fait le mal s'afflige. Il s'afflige et périt, voyant son action impure.
Celui qui se réjouit dans cette vie, se réjouit après cette vie. Dans tous les mondes le faiseur de bien se réjouit, voyant ses actions pures.
Encore faut-il avoir suffisamment de clairvoyance pour se rendre compte que l'on fait du mal. C'est une pensée qui laisse perplexe et engage un grande réflexion. On parle ici à la fois de la réincarnation et d'une notion spécifique au bouddhisme : le karma.
En gros, cela signifie que l'on porte ses actions comme un fardeau qui nous suit partout où qu'on aille. C'est notre karma. Il faut donc tout faire pour avoir un bon karma et pour cela il ne faut pas faire de mal. C'est plus qu'une leçon, c'est une loi.
Celui qui se réjouit dans cette vie, se réjouit après cette vie. Dans tous les mondes le faiseur de bien se réjouit, voyant ses actions pures.
Encore faut-il avoir suffisamment de clairvoyance pour se rendre compte que l'on fait du mal. C'est une pensée qui laisse perplexe et engage un grande réflexion. On parle ici à la fois de la réincarnation et d'une notion spécifique au bouddhisme : le karma.
En gros, cela signifie que l'on porte ses actions comme un fardeau qui nous suit partout où qu'on aille. C'est notre karma. Il faut donc tout faire pour avoir un bon karma et pour cela il ne faut pas faire de mal. C'est plus qu'une leçon, c'est une loi.
Il est joyeux dans cette vie, il est joyeux après cette vie. Dans tous les mondes celui qui fait le bien est joyeux. "J'ai fait le bien", encore plus est-il joyeux, allé vers les états heureux.
Voici bel et bien la confirmation de ce qui a été dit plus haut. C'est tellement important que Bouddha éprouve le besoin de le répéter avec d'autres mots.
11 - Quoiqu'il récite beaucoup les textes, il n'agit pas en accord avec eux. Cet homme inattentif est comme un gardien de troupeaux qui surveille le troupeau d'un autre. Il n'a aucunement part aux béatitudes de l'ascète.
C'est une paraphrase pour dire « faites ce que je dit, ne faites pas ce que je fais ». Car il faut bien l'avouer, Bouddha se mêle des affaires d'autrui et il se présente comme un berger alors qu'il nous dit justement de ne pas surveiller le troupeau d'un autre et de s'occuper de ses propres affaires avec sa conscience.
12 - Quoiqu'il récite peu les textes, il agit en accord avec le Dhamma. Et se défaisant du plaisir sensuel, de la haine et de l'ignorance, connaissant selon la vérité, avec un cœur totalement libre, ne s'attachant à rien ici et après : il prend part aux béatitudes de l'ascète.
C'est donc la voie à suivre d'après les 12 commandements de Bouddha.
Mais on ne peut s'empêcher de repenser à ce qui vient d'être dit plus haut :
Faites ce que je dit, ne faites pas ce que je fais
A vous de voir ce qu'il faut faire ...