CHAPITRE 7 : Le premier voyage d'Hénoch chargé de mission

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Puis ils m'emmenèrent dans un endroit où il y avait comme un feu dévorant ; et où, selon leur bon plaisir, ils prenaient la ressemblance de l'homme. Ils me conduisirent sur un lieu élevé, sur une montagne dont le sommet s'élançait dans les cieux. Et je vis les trésors des éclairs et du tonnerre aux extrémités de ce lieu, dans l'endroit le plus profond. Il y avait là un arc de feu, et les flèches dans un carquois, et une épée de feu et toute sorte d'espèces d'éclairs. [NDLR : c'était sans doute un volcan en éruption]


Puis ils me transportèrent auprès d'une eau jaillissante, et du côté de l'occident vers les feux du soleil couchant. J'arrivai à une rivière de feu qui coulait comme de l'eau et se jetait dans la grande mer occidentale. [NDLR : ce pourrait être une coulée de lave]

Je vis tous les grands fleuves, et j'arrivai bientôt au milieu des noires ténèbres ; dans ces lieux où toute chair émigre ; je vis les montagnes de ténèbres qui produisaient l'hiver, et l'endroit d'où l'eau s'écoule dans leurs abîmes respectifs. Je vis aussi l'embouchure de tous les fleuves du monde, et celle de l'abîme.

Puis j'arrivai aux réservoirs de tous les vents, et je remarquai comment ils servaient à l'ornement de la terre, et à la conservation des fondements de la terre. Je vis la pierre qui supporte les angles de la terre. Je vis aussi les quatre vents qui soutiennent la terre et le firmament du ciel. Je vis les vents qui soufflent dans les hauteurs du ciel. Ceux qui s'élèvent entre le ciel et la terre et qui forment les colonnes du ciel. Je vis les vents qui font tourner le ciel et qui entraînent dans leurs orbites le soleil et les étoiles : et au-dessus de la terre je vis le vent qui support les nuages.

Je vis la voie des anges. Je vis, de l'extrémité de la terre le firmament du ciel qui pèse sur elle. Alors je me tournai vers le midi.

Là brûlaient nuit et jour six montagnes de pierres précieuses, trois du côté de l'orient trois du côté du midi. Celles du côté de l'orient se composait de pierres de diverses couleurs ; de perles et d'antimoine ; celles du côté du midi étaient de pierres rouges. Leur sommet s'élevait jusqu'au ciel, comme le trône de Dieu, il était d'albâtre, et dans sa partie supérieur, de saphir. Je vis aussi le feu ardent qui brûlait sur les montagnes.

Là aussi je vis dans une région immense le lieu où les eaux étaient rassemblées. J'y vis aussi les sources de la terre cachées dans les colonnes embrasées des cieux. Et dans ces colonnes du ciel, je vis des feux qui jaillissaient sans nombre, mais ni en haut ni en bas. Au-dessus de ces sources, je vis un endroit qui n'avait ni le firmament au-dessus, ni la terre au-dessous, il n'y avait pas non plus d'eau ; et rien à droite ni à gauche ; c'était une plage déserte.

Et là j'aperçus sept étoiles, brillantes comme des montagnes de feu, ou comme de sublimes esprits.

Alors l'ange dit :

Cet endroit sera jusqu'à la consommation du ciel et de la terre la prison des étoiles et des armées du ciel. Ces étoiles qui roulent au-dessus du feu sont celles qui ont transgressées les commandements de Dieu, avant la fin de leur épreuve. Aussi les a-t-il enchaînées dans ce lieu. Jusqu'à ce qu'elles aient expié les crimes dans l'année mystérieuse.  


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