CHAPITRE 9 : Les limites de la Terre

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Ensuite je m'avançais vers les confins de la terre ; là, je vis de grandes bêtes, d'apparences diverses, des oiseaux différents de forme et d'aspect, et doués de voix différentes.

A l'orient du lieu où se trouvaient ces bêtes, j'aperçus les limites de la terre, et l'endroit où le ciel finissait. Les portes du ciel étaient ouvertes et j'en vis sortir les étoiles. Alors je les comptais à mesure qu'elles sortaient, et j'en notais exactement le nombre. Je pris note également de leurs noms, de leurs courses périodiques, de leurs vicissitudes, à mesure que l'ange Gabriel, qui était avec moi, me les expliquait, car il me les montra toutes, et de toutes il me donna connaissance. Il me fit connaître encore leurs noms, leurs songes et leurs diverses influences.


Puis je me dirigeai vers le septentrion aux limites de la terre. Et là, vers les confins du monde, je vis un prodige grand et magnifique. Je vis les portes du ciel ouvertes, il y en avait trois distinctes en elles. Par elles s'échappaient les vents du nord, père du froid, de la grêle, de la glace, de la rosée, et de la pluie. De l'une de ces portes, le vent soufflait bizarrement ; mais par les deux autres il soufflait avec violence, et leur souffle se répandait sur la terre.

De là, je me dirigeai du côté de l'occident, vers les confins de la terre. Et je vis trois portes, comme du côté du septentrion. Or ces portes étaient de la même grandeur.

Ensuite je me dirigeai du côté sud, vers les confins de la terre. Il y avait là également trois portes, par où s'échappaient la rosée, la pluie et le vent.

Puis je me dirigeai vers l'ouest, aux confins de la terre où je vis trois portes du ciel tournées du côté de l'ouest et dont l'ouverture était plus petite. Par ces petites portes sortaient des étoiles du ciel, qui suivaient leur route invariable vers l'occident, et cette route brillante était visible en tout temps. Quand je les aperçus, j'élevai ma voix et, louai le jugement qui avait formé ces corps lumineux et resplendissants, afin de révéler aux intelligences angéliques et humaines la magnificence de ses œuvres ; afin qu'ils célébrassent les uns les autres les merveilles et sa puissance, qu'ils glorifiassent les labeurs divins de ses mains et afin qu'ils le louassent à tout jamais.

CHAPITRE 10 : Les discours eschatologiques d'Hénoch

Voici une autre vision, la seconde vision de sagesse ; la vision qu'eut Hénoch, fils de Jared, fils de Malaléel, fils de Caïnan, fils d'Énosh, fils de Seth, fils d'Adam. C'est là le commencement de cette sagesse, que j'ai reçu pour expliquer et faire savoir à ceux qui habitent la terre. Écoutez donc et comprenez les choses saintes que je viens vous révéler, en présence du Seigneur des esprits. Ceux qui existèrent avant nous ont regardé le ministère de la parole comme un de leurs devoirs.

Et nous, qui venons après eux, nous ne mettons aucun empêchement à la prédication de la sagesse ; mais jamais jusqu'à ce jour, il n'a été donné à personne ce qui m'a été donné à moi, la sagesse selon mon entendement, et dans la mesure du bon plaisir de Dieu. Ce que j'ai reçu de lui est vraiment une portion de la vie éternelle.

Cette sagesse était formulée dans trois paraboles, que je me suis fait un devoir d'annoncer aux habitants de ce monde.

C'est ainsi que se termine le Livre des Veilleurs, introduisant le second livre : Le Livre des Paraboles.



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