La télépathie mentale est réelle et prouvée scientifiquement

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La télépathie mentale, le processus de transfert des pensées d'un esprit à un autre, a traditionnellement occupé les domaines de la science-fiction ou du paranormal, ces deux domaines étant en dehors de la science traditionnelle. Les recherches menées en 2014 ont changé tout cela, avec une démonstration scientifiquement validée de la communication de cerveau à cerveau.

Le neuroscientifique Carlos Grau de l'Université de Barcelone et ses collègues ont mis au point une expérience intelligente dans laquelle des signaux captés par un électroencéphalographe EEG de sujets en Inde étaient transmis sur Internet sous forme de messages électroniques à d'autres sujets en France dont les crânes avaient été équipés de stimulateurs Trans Cranial Magnetic (TMS). Les dispositifs TMS, utilisés pour traiter l’anxiété et la dépression, stimulent électriquement l’activité neuronale dans le cerveau par le biais de scalps utilisant des champs magnétiques puissants. Dans cette expérience, des stimulateurs de TMS ont été placés sur le cortex occipital (visuel) à l'arrière du cerveau, créant un éclair de lumière perçu, appelé phosphène, par le biais d'activations neurales dans le cortex visuel.


Les sujets en Inde ont été formés pour générer un signal EEG représentant un un ou un zéro en utilisant un moniteur de biofeedback. Un "1" était généré lorsque les sujets imaginaient bouger une main, tandis qu'un zéro était produit lorsque les sujets imaginaient bouger un pied. Ces signaux ont ensuite été envoyés par courrier électronique d'Inde à la France et acheminés vers l'un des deux dispositifs TMS montés sur le cuir chevelu du sujet. Les "1" ont été acheminés vers une électrode TMS qui a provoqué la perception d'un phosphène, tandis que les zéros ont été acheminés vers un autre appareil TMS dont l'activité ne produisait pas de phosphènes.

Pensez à cela comme une sorte de code morse neurologique. Les chercheurs ont encodé une série de "1" et de "0" en des termes tels que « hola » et « ciao », démontrant ainsi qu’une simple communication linguistique était possible.

L'essentiel, c'est que l'expérience a plus ou moins fonctionné. Les taux d'erreur de transmission des uns et des zéros ont varié entre 1 et 11%, ce qui est nettement inférieur à ce que l'on pourrait attendre d'un bruit aléatoire.


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