On n'accorde pas toujours aux sociétés secrètes, cependant, tout le mérite qui leur revient. Nombre d'entre elles, en effet, se sont arrachées aux clichés de l'occulte et du complot pour œuvrer au progrès et au bien-être des populations. Elles ont fait tomber des tyrans, elles ont répandu les lumières de la démocratie, elles ont lutté pour les grandes causes. Ainsi, la République française doit beaucoup aux francs-maçons et l'Italie unie aux carbonari. Le secret partagé, c'est aussi un moyen de lutter contre la peur et de mieux combattre l'oppresseur.
C'est déroutant car l'histoire se modélise sous nos yeux comme si les grands dirigeants étaient au courant de quelque chose de secret connu d'eux seuls. Les décisions sont comme prises dans un but bien précis et pas souvent pour le bien être des peuples. Existerait-il un échiquier géant où les grands dirigeants se livreraient une joute amicale visant un objectif commun tenu jalousement secret ? On peut légitimement se le demander.
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