Le côté obscur de la force

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Elles sont, avant tout, le côté obscur de la force. Ordre des Templiers dans l'Occident médiéval, secte des Assassins quand, en Syrie, on massacrait déjà, Rose-Croix ou Illuminaten, les sociétés secrètes sont d'abord conciliabules, complots et conspirations. Rien d'étonnant à les voir souvent tomber dans le crime, qu'il s'agisse de massacrer les hérétiques au nom de Dieu, de lyncher les étrangers ou d'exécuter les communistes. Hiérarchisées, unies par le secret et, souvent, par le mysticisme, elles fascinent autant qu'elles effraient : parce qu'on les sait capables de tout, on leur prête souvent plus de pouvoir qu'elles n'en ont – on se demande même si elles n'organisent pas le monde en sous-main.


Si on ne sait pas tout encore de ces officines et confréries, les historiens ont fait sauter de nombreux cadenas. Devant la vérité, les fantasmes reculent, mais la fascination demeure. Splendeur des rituels, efficacité des réseaux ou puissance des réflexions, les raisons abondent qui expliquent pourquoi, aujourd'hui encore, malgré le triomphe de la rationalité et le culte de la transparence, tant d'individus cherchent à entrer dans une société secrète. Mais le plus chic, bien sûr, c'est de créer la sienne...


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