Le grade de prophète

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On appelait Prophète l'initié au septième grade. Il n'y avait plus de Mystères pour l'adepte qui l'avait reçu. C’était le grade le plus élevé de l’échelle.

L'initiation consistait dans la récapitulation, accompagnée de nouveaux détails, de tout ce que le postulant savait déjà, et dans une étude approfondie des questions politiques et administratives, qu'il devait connaître, ayant désormais le privilège de concourir à l’élection du roi, et celui de participer au gouvernement de la nation.


On donnait à ce grade une haute importance. Il fallait, pour y être admis, avoir l'assentiment de tous les membres de la Société, du Demiourgos et du souverain.

Un défilé est organisé

Cette initiation était suivie d'une procession publique, où l'on exposait à la vénération du peuple les images des dieux et autres objets sacrés.

Après la cérémonie, les adeptes se rendaient secrètement aux Manéras, ou séjour des Mânes, grandes maisons carrées dont l'intérieur était orné de colonnes, de sphinx, de cercueils, et de peintures représentant les diverses phases de la vie humaine.

Là, on offrait au nouveau sociétaire un breuvage composé de vin et de miel, pour lui faire comprendre qu'à partir de ce jour il jouirait des douceurs de la science sans en connaître les amertumes.

La préparation du nouveau prophète

On lui remettait comme insigne une sorte de croix connue des seuls Prophètes. Il devait la porter constamment sur lui. Son costume consistait en une robe blanche appelée Etangi.

Il avait la tète rasée. Sa coiffure affectait la forme de la toque qu'ont adoptée nos magistrats et les membres du barreau.

On lui permettait de lire les ouvrages mystérieux que l'on avait jusqu'alors dérobés à sa vue, et qui étaient à l'usage des seuls Prophètes.

Mot d'ordre : Adon, abrégé d'Adonaï.

Signe de reconnaissance : porter les mains croisées dans les manches de la robe.


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