Le récit des Foyster

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Le révérend Foyster est chétif, plus vieux que Mathusalem et perclus de rhumatismes. Il faut tendre l'oreille pour l'entendre raconter comment les livres de la bibliothèque furent un jour retrouvés sur le sol, comment il lui arriva de découvrir ses meubles renversés, comment il s'entendit appeler par sa femme Marianne alors que celle-ci n'était pas dans la maison, etc...

Marianne Foyster raconte

Sa femme, encore jeune et jolie, montre plus de dynamisme dans son récit. Elle raconte comment sa santé s'altéra rapidement dans l'affreuse bâtisse où l'inconfort le disputait au mystère. Elle aussi n'en finit pas d'énumérer les incidents dont elle fut témoin. Elle recevait des coups de poing au visage lorsqu'elle traversait l'ombre d'un couloir, ce qui la conduisit à porter un scapulaire pour se protéger des esprits frappeurs. Des graffiti apparaissaient sur les murs. Un jour l'un d'eux s'écrivit devant ses yeux : « Marianne, s'il vous plaît, lumière, messes et prières. » Était-ce la jeune religieuse française qui réclamait des prières pour le repos de son âme ?


Le départ des Foyster

Finalement, le révérend Foyster, malade, et sa femme, épuisée, quittèrent le presbytère en octobre 1935. Alors Harry Price vint s'y installer. Il devait y rester trois ans, le temps de découvrir des ossements humains, probablement ceux de la nonne, enterrés dans le sous-sol. Durant cette fréquentation quotidienne des fantômes, il écrivit deux livres qui allaient faire du presbytère de Borley la plus célèbre maison hantée d'Angleterre.


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