Fin de la race de Partholon

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L'histoire de la race de Partholon se termine par un événement redoutable : en une semaine, les descendants de Partholon, alors en nombre de cinq mille, mille hommes et quatre mille femmes, moururent d'une maladie épidémique qui commença un lundi et se termina le dimanche suivant. De tant de personnes, un seul homme restait en vie.

La plaine de Senmag

Le lieu où la mort frappa ces malheureux fut la plaine de Senmag, la seule qu'ils eussent trouvée à leur arrivée en Irlande. Suivant le Glossaire de Cormac, ils avaient eu la sage prévoyance de se réunir dans cette plaine afin que les morts fussent, au fur et à mesure de leur décès, plus facilement enterrés par les survivants.


Une vengeance divine

La fin terrible de la race de Partholon fut, dit-on, causée par la vengeance divine. Si Partholon avait quitté sa patrie pour habiter l'Irlande, ce n'était pas volontairement : c'était en exécution d'une sentence qui l'avait condamné à l'exil, et cette sentence était juste ; Partholon était coupable d'un double parricide : il avait tué son père et sa mère.

Son bannissement ne fut pas une peine suffisante pour expier son crime. Pour satisfaire la vengeance divine, il fallut la destruction de sa race entière. Ainsi, dans la légende homérique, les enfants de Niobé périssent jusqu'au dernier sous les traits que leur lancent Apollon et Artémis irrités parce que Niobé a insulté Latone. Chez Hésiode, la race d'argent, identique à celle de Partholon, est détruite par la colère de Zeus.



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