Discipline de fer et obéissance totale

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Cette culture du secret va perdurer alors que l'Œuvre prend toute son ampleur et s'installe confortablement en Espagne, puis en Italie et en Amérique latine. Encore aujourd'hui, elle veut être d'une extrême discrétion et fait tout pour qu'on ne sache pas bien ce qui se trame. Suivant en cela les commandements du fondateur :

« Les nôtres conduisent la vie qu'ils ont consacrée à Dieu avec une certaine discrétion. (...) Ils savent très bien qu'ils ont à observer un silence prudent concernant les noms des autres membres. Ils ne dévoilent à personne qu'ils appartiennent à l'Opus Dei sans que le directeur local ne les y autorise expressément, pas même si, éventuellement, ils quittent l'institut », peut-on lire en toutes lettres dans le code de droit de l'institution.


Cette obsession du secret va de pair avec un vocabulaire martial, caractéristique d'une organisation qui a identifié un ennemi à abattre – hier le communisme, aujourd'hui une modernité délétère. Une discipline de fer et l'obéissance totale aux directeurs sont de rigueur. Cette rigueur s'illustre par la pratique de mortifications, spectaculairement mise en scène par le film tiré du Da Vinci Code, mais qui n'est pas le propre de l'Opus Dei. La mortification modérée est aujourd'hui encore préconisée par le catéchisme officiel de l'Église. En référence à la Passion du Christ, la mortification par le cilice est pratiquée par certains membres de l'Opus Dei.


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