Comment détecter les « mauvais » revenants ?

L'odeur fétide du mal
Les légions infernales déferlent littéralement sur la terre, si l'on en croit Rosset et l'évêque Jean-Pierre Camus, dont les histoires tragiques, sanguinaires et sulfureuses obtiennent de très grands succès de librairie sous Louis XIII. Destinées à détourner les lecteurs du mal, elles leur apportent un nouveau moyen de repérer l'Ennemi du genre humain : s'il est capable de prendre toutes les formes pour dérouter ses victimes, il ne peut dissimuler son épouvantable odeur pestilentielle. Le mauvais revenant pue ! Le moyen de détecter le mal est son odeur fétide !


L'histoire en apporte quelques témoignages. Rosset donne l'une des nombreuses versions, de la belle femme tentatrice avec laquelle couche un homme aveuglé par ses passions. Il découvre le lendemain qu'il s'agit d'une charogne infecte, à l'odeur nauséabonde, que le diable a animé pour séduire un futur damné.

Tout ce qui relève du monde infernal empeste, tel le « puant concubinaire », éponyme du livre de l'évêque Camus, dont l'ecclésiastique raconte la peu édifiante fin.

Lire la suite ...   

Partager sur facebook