Les sorts vaudou de maladie

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Walter Cannon est l'un des principaux physiologistes de son époque. Il est spécialisé dans la physiologie des émotions humaines. Il a recueilli de nombreuses informations, qu'il considérait dignes de confiance, selon lesquelles la mort par sorcellerie existait toujours dans des tribus d'Amérique du Sud, d'Afrique, d'Australie, de Nouvelle-Zélande, des îles du Pacifique et à Haïti.

Walter Cannon résume que ceux qui sont convaincus d’être frappés par un tel sortilège disparaîtront rapidement. Leur force s'épuise comme de l'eau ; et au bout d'un jour ou deux, ils succombent, à moins que le sort ne puisse être annulé.


Walter Cannon rapporte le cas du Dr S. M. Lambert, des Services de Santé du Pacifique Ouest. Il travaillait pour le compte d'une mission dans le North Queensland, en Australie. À une occasion, le Dr Lambert est appelé à la mission pour examiner Rob, un indigène converti et l’assistant du missionnaire, qu’il trouve dans un état de santé catastrophique. Grâce au missionnaire, le Dr Lambert apprend que Nebo, un « médecin sorcier », avait pointé un os sur lui et Rob était convaincu que, par conséquent, il devait mourir. Le docteur Lambert et le missionnaire se sont alors rendus chez Nebo, le menaçant de lui interdire tout ravitaillement en vivres s'il arrivait quelque chose à Rob et que lui et son peuple seraient chassés de la mission. Nebo accepta aussitôt d'aller voir Rob. Il se pencha vers le lit de Rob et dit au malade que c’était une erreur, une simple plaisanterie, et qu’il ne l’avait pas « pointé » du tout.

Le docteur Lambert témoigne que la guérison était presque instantanée. Le soir même Rob était de retour au travail, à nouveau très heureux et en pleine possession de sa force physique.

Divers rapports de ce type existent sur la mort vaudou dans les sociétés tribales et autochtones. C'est un peu comme si ce n'était pas réellement le sort qui provoquait la maladie, mais la croyance de la victime elle-même au fait qu'on lui a lancé un sort, qui provoque chez elle une maladie spontanée. Le mal n'est pas d'une source étrangère (virus, intoxication, ...), il vient de l'intérieur de la victime qui se sait sous le coup d'un sortilège. C'est en quelque sorte une « auto-maladie ». Pour en guérir il suffirait de convaincre la victime qu'elle n'est pas du tout victime d'un tel sort de magie noire ou de magie vaudou. Tous les médicaments seront en effet totalement inefficaces. Mais convaincre les victimes qui se croient sous l'emprise d'un maléfice n'est pas chose simple.

Pour ceux qui sont sceptiques, notez bien qu'il ne s'agit pas simplement de maladies psychosomatiques mais bien de maladies physiologiques clairement identifiées : des cancers foudroyants avec des métastases, par exemple. Les victimes peuvent être emportées en quelques jours seulement, mais elles peuvent également guérir totalement en aussi peu de temps.



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