Des hybrides humains ou l'arrivée de swidériens ?

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Pendant 13 ans, une équipe d'archéologues allemands s'est investie méticuleusement dans la colline et a procédé à une datation au carbone aussi profonde que possible. Et il leur a fallu 13 ans pour ne découvrir que cinq pour cent d'une civilisation gigantesque.

Ils ont découvert ce qui se cachait sous le sol. Des cercles concentriques parfaits réalisés en pierre. Et, sortant de ces cercles de pierres, se dressent d'énormes colonnes sculptées de 6m de hauteur, 15 tonnes par colonne.


Il semble pourtant peu probable que ceux qui ont élaboré un plan pour contrer la peur innée d'un autre cataclysme (que la visionnaire et écrivain Barbara Hand Clow appelle si justement la catastrophobie) constituent la population autochtone. Cela semble avoir été orchestré par des membres d'une nouvelle culture, composée de groupes de chamanes, de guerriers, de chasseurs et de spécialistes des outils de pierre dotés d'un pouvoir et d'un charisme immenses. Leurs territoires, à travers lesquels ils échangeaient différentes formes de silex, ainsi que l'hématite utilisée comme ocre rouge, s'étend des montagnes des Carpates à l'ouest aux steppes et à la plaine russes à l'est.

De manière plus incroyable, des preuves anatomiques laissent penser à un aspect frappant : ils étaient grands, avec des têtes extrêmement longues, des pommettes saillantes, des visages allongés, de grandes mâchoires et de fortes arêtes sourcilières, ce qui, pour certains, est la preuve qu’ils étaient des hybrides avec les hommes de Neandertal. Alors qui étaient ces personnes ?

Les résultats des tests de datation ont confirmé l’idée que Göbekli Tepe a presque 12 000 ans, soit près de 7 000 ans de plus que le croissant fertile de la Mésopotamie, longtemps considéré comme le berceau de la civilisation. Göbekli Tepe est la plus ancienne construction de notre planète. Nous ne connaissons aucun autre site aussi ancien. Sa découverte a bouleversé ce qu'on pensait savoir en doublant l'histoire de l'humanité.

Quand on découvre un site avec de telles structures mégalithiques circulaires qui se dressent là mystérieusement, on ne peut que se demander comment c'est arrivé là et qui est à l'origine de tout ça. Nous ne savons pas qui l'a fait. Tout ce que l'on sait c'est que ça s'est passé juste après la dernière ère glaciaire dont nous ne savons rien, et aux prémisses de l'histoire c'était déjà là, déjà complètement formée.

La réponse pourrait bien être que ce soit des Swidériens, dont les activités minières dans les montagnes polonaises de Swietokrzyskie (Sainte-Croix) sont l’un des premiers témoignages d’activités minières organisées dans le monde. Cette société avancée, qui a prospéré en Europe centrale et orientale à l'époque de l'événement de l'impact de la comète 10 900 ans avant notre ère, était responsable de la fondation de diverses cultures post-swidériennes importantes de l'âge mésolithique jusqu'en Norvège, en Finlande et en Suède. On les trouve aussi au sud des montagnes du Caucase, et à l’est jusqu’à la Haute Volga, en Russie centrale.

La culture très avancée des Swidériens, qui comprenait une technologie d'outils en pierre sophistiquée, était dérivée de leurs ancêtres lointains, les peuples gravettiens orientaux qui prospérèrent entre 30 000 et 19 000 ans avant notre ère dans l'actuelle République tchèque et plus à l'est dans la plaine russe.

Vers 10 500 ans avant notre ère, des groupes swidériens se sont déplacés du sud de la plaine de l’Europe orientale vers l’Anatolie orientale. Ici, ils ont pris le contrôle du commerce régional du verre volcanique noir appelé obsidienne à des endroits comme le mont Bingöl dans les hauts plateaux arméniens et Nemrut Dag, un volcan éteint situé près des rives du lac Van, la plus grande mer intérieure de Turquie. Cela les a amenés à entrer en contact avec les communautés qui seraient plus tard responsables de la construction de Göbekli Tepe vers 9500-9000 av. J.-C.


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