Les évolutions à travers le temps

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Nos connaissances sur les pratiques festives sont relativement récentes ; elles remontent aux documents écrits, car la « matérialité » de la fête est bien évidemment périssable et les fouilles archéologiques ne peuvent pas la repérer. Par contre, nous pouvons imaginer son impact, par exemple au moment de l'invention de l'agriculture, qui a conduit à une certaine « métaphysique » de la fête.

Païen

signifie paysan,
et nos racines
sont toujours
liées au terroir !
 

Les rites funéraires changent alors. Il faut se souvenir qu'ils comptent parmi les plus anciennes célébrations de l'humanité – ils existent depuis au moins 100 000 ans avant notre ère –, parce qu'ils inspirent le sentiment d'une certaine pérennité à ceux qui les pratiquent. Dans les sépultures de la haute préhistoire, plantes odoriférantes et psychotropes, couleurs et objets accompagnaient le défunt. Mais avec le passage de la chasse à l'agriculture, une nouvelle notion émerge. L'homme observe que, de la graine qu'il a plantée, surgit au printemps une plante. Semer, c'est enterrer. Et voir renaître la graine fait naître l'espoir du retour. Depuis lors, lorsqu'on enterre un mort, c'est dans l'espoir de son retour.

Les tombes des premiers Grecs, en Crète, ont livré des armes, alors qu'auparavant, il ne s'en trouvait pas. Qu'est-ce que cela signifie ? Les rites funéraires étaient à l'origine destinés à honorer l'âme du défunt. Dorénavant, ils honorent le guerrier dont on conserve l'identité, en escomptant qu'il revienne. Les armes lui serviront également à se défendre sur les chemins qu’il va parcourir avant de revenir.


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