Les démons de l'Asie de l'est

Démon chinois
Plus à l'est de l'Asie, nous voyons le pouvoir démoniaque comme l'aspect courroucé ou terrible d'une divinité, destiné à diverses utilisations. Dans le bouddhisme, le démon était essentiellement considéré comme un obstacle aux Lumières. Différentes techniques et méthodes ont été pratiquées pour le vaincre. Dans le bouddhisme tibétain, nous voyons comment "l'arme" de la compassion peut complètement transformer un démon. Impuissants dans le champ de force de l'amour et de la compassion, ils se fondent, disparaissent vraiment et laissent un paysage vide et lumineux à leur place.


En Chine, le symbole du yin et du yang montre un peu de lumière s'étendant dans l'obscurité et un peu d'obscurité dans la lumière, le tout dans un cercle complet d'Unité inextricable. Les caractères originaux du yin et du yang étaient le côté ombragé et lumineux d'un sommet de montagne. Cela indique au voyageur que le terrain spirituel et matériel de cette vision du monde est inséparable.

Les Chinois gui (les personnes décédées qui ne deviennent pas shen) deviennent des démons, des diables et des gobelins qui s'attaquent à l'humanité s'ils ne sont pas nourris et que des vivants ne leur font pas d'offrandes. Ces esprits inquiets ne jettent aucune ombre et servent généralement les dieux qui régissent l'univers et punissent les malfaiteurs. Ils peuvent posséder des humains ou causer des malheurs. Les guides de suicide portent un ruban rouge autour de la gorge et tentent de convaincre les autres de faire de même (et de prendre leur place en enfer).

La tradition chinoise des démons provient d'un mélange de Confucianisme, bouddhisme et taoïsme. Elle est riche et colorée et on la retrouve beaucoup dans les contes taoïstes. Lorsqu'on visite des habitats orientaux, on se trouve dans une réalité onirique en constante transformation, où il n'y a pas de base sûre et où shen, gui, le monde lui-même, peut disparaître instantanément.
 

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