Ses penchants pour l’occultisme

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En décembre 1851, Napoléon III organise un coup d'État qui mettra fin à la Seconde République et donnera naissance au Second Empire. Semblable à beaucoup d'autres socialistes à l'époque, Eliphas Levi voyait l'empereur comme le défenseur du peuple et le restaurateur de l'ordre public. Mais ce fut à nouveau une désillusion. Il est même emprisonné en 1855 pour avoir publié une chanson polémique contre l'Empereur.

Par la suite il participa à la Revue philosophique et religieuse socialiste, fondée par son vieil ami Fauvety, dans laquelle il propagea ses idées « kabbalistiques », pour la première fois en public, en 1855-1856 (notamment en utilisant son nom civil). Les débats de la Revue montrent à quel point il était naturel pour un écrivain socialiste de discuter de sujets comme la magie, la Kabbale ou les sciences occultes dans une revue socialiste. Alphonse Constant développait ses idées sur la magie dans un milieu spécifique marqué par la confluence des idées socialistes et magnétiques.


Lévi commence ensuite à écrire Histoire de la magie en 1860. L'année suivante, en 1861, il publie une suite au Dogme et rituel, La clé des grands mystères. D'autres œuvres magiques de Lévi incluent Fables et symboles (1862), Le Sorcier de Meudon et La science des esprits (1865). En 1868, il écrit Le grand arcane, ou l'occultisme Dévoilé. Cet ouvrage n'a cependant été publié qu'à titre posthume en 1898.


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