Le contrôle des rêves par l'intermédiaires des sigils

Image de Le contrôle des rêves par l'intermédiaires des sigils
Les mécanismes du contrôle du rêve sont à bien des égards similaires à ceux qui produisent une projection astrale consciente. Les principaux systèmes de contrôle des rêves proviennent de deux sources :

- la formule de la lucidité Eroto-Comatose découverte par Ida Nellidoff et adaptée par Crowley à ses techniques de sex-magick,
- le système de « Sentient Sigils » de Spare (littéralement les « sceaux sensibles »).


Le sommeil devrait être précédé par une forme quelconque de Karezza (vide mental) au cours de laquelle un sigil spécialement choisi et symbolisant l'objet désiré est visualisé de manière vivante. De cette manière, la libido se nourrit de ses fantasmes naturels et cherche la satisfaction dans le monde du rêve. Lorsque le talent est acquis, le rêve sera extrêmement intense et dominé par un succube, ou une femme-ombre, avec laquelle les rapports sexuels se produisent spontanément. Si le rêveur a acquis une maîtrise, même modérée, de cette technique, il sera conscient de la présence continue du sigil. Il devrait alors faire le lien avec la forme du succube avec quelque chose qui est à portée de sa vision pendant la copulation, comme par exemple un pendentif suspendu à son cou; comme des boucles d'oreille; ou comme un diadème autour de son front. Le magicien doit déterminer son lieu d’action en fonction de la position qu’il adopte lors du coït. L'acte prendra alors toutes les caractéristiques d'un rituel de neuvième degré car la présence de la femme-ombre sera ressentie avec une vive intensité et avec une extrême clarté de vision. Le sceau devient ainsi sensible et, en temps voulu, l'objet du travail se matérialise sur le plan physique. Cet objet est bien sûr déterminé par le désir incarné et représenté par le sigil.

L'innovation importante dans ce système de contrôle des rêves réside dans le transfert du Sigil de l'état de conscience éveillé à l'état de rêve et de l'évocation, dans ce dernier état, de la femme Ombre. Ce processus transforme un rite de huitième degré en similitude de l'acte sexuel utilisé dans les travaux du neuvième degré.


Lire la suite ...   


Partager sur facebook