Les isiaques comme les autres ne peuvent pas échapper à la variété des motivations qui entrainent chacun vers un culte. Entre le snobisme bon teint, l’opportunisme relationnel, le simple et classique intérêt, l’Isisme n’échappe pas aux margoulins et petits escrocs. En cela rien de nouveau, et l’église chrétienne sera à son tour un exemple de ce qu’un système tout aussi bien intentionné soit-il, restera toujours une niche à vanité, pouvoir, et détournement du fond.
Empreint d’un véritable ésotérisme, soucieux de spiritualité, exigeant sur les valeurs morales, l’Isisme fait passer la religion de l’archaïque vénération de dieux intéressés par leur affaires, à une vision plus moderne où les dieux deviennent les guides des âmes vers leur salut. L’Isisme n’a jamais été persécuté et s’est éteint de lui-même.
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