Comment le culte isiaque s'implante à Rome ?

Cérémonie isiaque
Cérémonie isiaque (fresque romaine)
A Rome, les choses ne vont pas sans mal. A plusieurs reprises, le Sénat romain détruit les chapelles Isiaques et expulse leurs membres. La visite de Cléopâtre, mal aimée par les Romains, ne favorise pas la sympathie envers tout ce qui vient d'Égypte. Pourtant, petit à petit, le culte s'impose, y compris dans les plus hautes sphères de l'État. Si nulle analyse sérieuse ne permet d'accréditer l'idolâtrie isiaque de Caligula, c'est avec la dynastie des Flaviens que la déesse s'inscrit définitivement dans le paysage de la Rome antique.


Après le suicide de Néron en 68, Vespasien s'impose à la tête de l'empire. Mais contrairement à ses prédécesseurs, ce solide militaire ne peut se prévaloir d'une quelconque lignée divine. Il se rend à Alexandrie, dans le temple de Sérapis, et raconte que celui-ci lui a promis sa protection. Avant son retour à Rome, il demande à Domitien, son fils, de construire sur le Champ de Mars un temple consacré à Isis et Sérapis. Les dévots romains de la déesse égyptienne, reconnaissables à leurs vêtements de lin et à leur crâne rasé, se multiplient alors.

 

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