Les aveux du Grand Maître des Templiers

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Jacques de Molay lui-même signe une confession sous la torture : il avoue reniement du Christ et crachat sur la croix, lors de son admission dans l'Ordre, en 1265. Ces aveux, rendus publics, font dégringoler la cote du Temple dans l'opinion publique et dans les cours royales. Partout en Europe, les rois font interroger les Templiers présents sur leur sol alors qu'ils étaient jusqu'alors réticents à suivre les incitations de Philippe le Bel.

Des aveux sous la torture

Pour sa part, Clément V, sentant la situation lui échapper, envoie deux cardinaux interroger le grand maître. Le 27 décembre, Jacques de Molay comparaît devant eux et leur affirme que ses aveux lui ont été extorqués sous la torture et qu'il est innocent. Prévenu, Clément V fait interrompre le travail des inquisiteurs. En réaction, Philippe le Bel lui fait présenter à Poitiers soixante-douze Templiers, triés sur le volet, qui confirment les accusations portées à leur égard. Troublé, Clément V ordonne la création d'une commission pontificale chargée d'étudier les cas des Templiers. Surprise : en août 1308, Jacques de Molay revient sur sa rétractation devant des cardinaux !


La défense tente de s'organiser

La commission pontificale demande alors aux Templiers de présenter des défenseurs. En quelques semaines, ils sont plus de 500, qu'ils aient déjà avoué sous la torture ou qu'ils y aient résisté, à se manifester ! Devant le nombre et la force de leurs arguments (les Templiers avaient beau jeu de rappeler qu'ils avaient donné leur sang pour le Christ, eux ...), l'accusation commence à trembler. Le roi prend alors une décision brutale : le 12 mai 1310, il fait envoyer au bûcher cinquante-quatre Templiers ayant rétracté leurs aveux, pour relaps. En outre, deux des quatre défenseurs élus (pour représenter les plus de 500) par les Templiers disparaissent.


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