L'administration égyptienne

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Son palais, la « Grande-Maison » (per âa, qui a donné pharaon), abrite l'administration centrale, qu'il dirige lui-même après les cérémonies religieuses. Certes, il ne gouverne pas seul. Son premier ministre, le vizir (tati), est lui-même assisté de grands commis, les chefs des missions ou des secrets, qui transmettent les ordres et reçoivent les rapports des services provinciaux.

Ils sont tous nommés par le pharaon, mais il semble bien que les charges soient devenues héréditaires, aboutissant ainsi à la formation d'une hiérarchie comblée de faveurs, régnant sur une foule de scribes et de subalternes. Il y avait le service de la maison royale, avec les chefs des coiffeurs, des barbiers, des tisserands, des blanchisseurs. Le « chef du double grenier » avait la garde des entrepôts, le « chef des champs » règlementait le travail de la terre.


A la tête des provinces, les nomes, au nombre de trente-huit, des gouverneurs dirigeaient les fonctionnaires locaux, les scribes qui savaient lire, compter, et qui, minutieusement, réglementaient le détail de la vie économique. Il semble que l'Ancien Empire ne fut jamais dépassé ou même égalé dans le perfectionnement du contrôle étatique.


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