Ses publications

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L'aspect le plus frappant de son héritage est la coexistence apparemment paradoxale d'un traité complet sur la magie et les arts occultes, De occulta philosophia libri tres ( Trois livres sur la philosophie occulte ), écrit en 1510, mais retravaillé, largement agrandi et finalement publié en 1533, et une réfutation rigoureuse de tous les produits de la raison humaine De incertitudine et vanitate scientiarum et artium atque excellentia verbi Dei declamatio invectiva (sur l'incertitude et la vanité des arts et des sciences : une déclamation invective), imprimée en 1530.


Ses trois principaux livres

On retient surtout de son œuvre les trois livres importants d’Agrippa concernant la philosophie occulte : De occulta philosophia libri tres - Livre 1 imprimé à Paris en 1531; Livres 2-3 à Cologne en 1533. C’est le summum de la pensée occulte et magique, le travail le plus important d'Agrippa à plusieurs égards. Il a cherché une solution au scepticisme proposé dans De vanitate. Agrippa a défendu une vision synthétique de la magie, grâce à laquelle le monde naturel combiné avec le céleste et le divin par la participation néoplatonicienne, de sorte que la magie naturelle ordinairement légale était en fait validée par une sorte de magie démoniaque issue en définitive de Dieu. Par ce moyen, Agrippa a proposé une magie qui pourrait résoudre tous les problèmes épistémologiques soulevés par le scepticisme dans une validation totale de la foi chrétienne à travers la métaphysique néoplatonique et la théologie hermétique.

Un projet religieux complexe

Le « paradoxe » avec lequel Agrippa défie ses lecteurs réside précisément dans la présence simultanée de deux préoccupations spéculatives répandues dans différents textes mais qui, malgré leur apparente incohérence, expriment un projet culturel et religieux complexe.

Le Livre 4 de : De occulta philosophia n’aurait pas été écrit par Agrippa mais on lui attribue malgré tout. C’est le livre qui parle de la Magie d’Arbatel, publié en 1575.

On connaît également de Agrippa une énorme correspondance qui n’a pas encore été publiée.


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